L'inspection vétérinaire relevant de la DSA de la wilaya d'Aïn Témouchent va mobiliser à l'occasion de l'Aïd El-Adha, 13 abattoirs au sein desquels 22 médecins vétérinaires assistés de 10 techniciens de la santé animale, assureront la permanence durant la journée du sacrifice. Cette permanence est justifiée par les risques de présence de kystes hydatiques, pouvant être décelés parmi les abats des bêtes immolées. Il faut dire qu'une grande partie de la population ne prend pas ce problème au sérieux, même s'il est à l'origine de graves maladies nécessitant des interventions chirurgicales handicapantes pour l'avenir et ciblant le plus souvent, les poumons et le foie du mouton malade… et de son éventuel consommateur. D'ailleurs, les chirurgiens des hôpitaux approchés à ce sujet sont d'avis à reconnaître, que si aucun décès n'a été provoqué à ce jour par le kyste hydatique, il n'empêche que l'intervention sur un kyste hydatique peut durer des heures au bloc opératoire, pour en débarrasser le patient. Donc toute personne qui suspecte la présence d'un kyste hydatique dans les abats de son mouton, principalement le foie ou la poumon, peut s'adresser à l'abattoir de sa commune où une permanence est assurée le jour du sacrifice. Pour donner une idée du risque, l'inspecteur vétérinaire attaché à la DSA de la wilaya d'Aïn Témouchent nous a déclaré: «Au cours de l'Aïd El-Adha de l'année passée, nos équipes de garde ont détecté la présence de plus de 1.000 kystes hydatiques parmi les abats qui ont été soumis à leur inspection». Et de recommander que si tel est le cas, il faudra enterrer profondément les abats atteints, hors de portée des chiens, principaux vecteur de propagation du kyste hydatique.