Au repos forcé depuis quinze jours, coupe d'Algérie oblige, le MC Oran qui avait été éliminé dès le premier tour par l'USM Alger au stade « Omar Hamadi » de Bologhine (1-4), retrouvera la compétition cet après-midi en donnant la réplique à l'USM Blida, un mal classé. Il faut dire que les supporters du club oranais s'attendaient à ce que les dirigeants du MCO mettent tous les moyens nécessaires afin de permettre aux joueurs de recharger leurs batteries pour mieux aborder la suite du parcours qui ne s'annonce pas de tout repos. Malheureusement, il n'en fut rien car nous avons constaté que le club phare d'El-Hamri n'est plus que l'ombre de lui-même et ceci dure depuis trop longtemps. Même si la sonnette d'alarme a été tirée en tout début de championnat, les choses n'ont pas évolué dans le bon sens car avec des joueurs démobilisés et surtout démoralisés en raison de la non régularisation de leur situation financière, des blessures par-ci et par-là au point même de douter si ce sont réellement des blessures justifiées où bien diplomatiques, on peut affirmer haut et fort que ce n'est pas la grande forme au MCO car la grande préoccupation actuelle, c'est que l'équipe est en chute vertigineuse au classement avec un mois de février catastrophique au plus haut point avec pas moins de 7 points gaspillés sur 9 possibles à domicile, ça commence à faire beaucoup pour une équipe habituée à jouer le maintien depuis belle lurette. Quoi qu'il en soit, les camarades du gardien El Ghoul n'ont plus droit à l'erreur et afin de compenser les points perdus à domicile, ils doivent obligatoirement en récolter en dehors de leurs bases. Mais, il faut avouer que cette équipe n'a rien montré d'extraordinaire, à l'extérieur, surtout lors de ses dernières sorties à Blida, où elle a souvent perdu. Avec une équipe décimée, avec notamment le forfait du capitaine Kada Kechamli et d'El Bahari, en raison de blessure ainsi que Sebbah, suspendu, le MCO risque de se faire de grosses frayeurs pour son maintien en cette fin de saison, les supporters ne sont certainement pas près à revivre le scénario de mai 2008.