Les habitants du village de Kharrouba, relevant de la commune de Hassi Bounif ont exprimé une grande inquiétude, vu qu'ils n'ont toujours pas d'actes de propriétés, attestant la propriété de leurs habitations. Concernant la régularisation de cette situation, la faute en incomberait à la lenteur des services de la commune, pourtant le village regroupe une population de 15.000 habitants qui ne détiennent, pour la plupart d'entre eux, aucun document prouvant qu'ils sont propriétaires des logements qu'ils occupent, depuis plus de 20 ans. Ces derniers se trouvent donc inquiets, quant à voir leurs logements inscrits parmi les constructions illicites. Un citoyen déclarera à ce propos: «Nous avons payé les lots de terrain sur lesquels nous avons construit nos habitations et il avait été convenu de payer la somme de 350 DA le mètre carré et c'est ce qui s'est réellement produit. Bien que nous ayons obtenu des documents, prouvant que nous avons payé nos droits et redevances, la situation est restée la même. Nous avons été ensuite surpris d'apprendre que nous devions payer un supplément, et ce, contrairement à ce qui avait été convenu, chose refusée par un grand nombre d'entre nous.» Dans ce même contexte, de nombreux citoyens ont affirmé que l'absence des actes de propriété a ainsi créé toutes sortes de problèmes, dont l'impossibilité d'être raccordés au réseau de gaz de ville et à celui de l'arrivée d'eau potable. Cet état de fait a donc poussé de nombreux citoyens à recourir à l'eau des colporteurs ou carrément aux puits d'eau, quand ce n'est pas, tout simplement, le recours aux branchements illicites.