Mardi, en soirée, nous avons contacté Laredj Boussehaba, le coach de l'Ittihad de Sidi Saïd pour l'interroger à propos du quart de finale qui opposera, demain, son équipe à l'ASO Chlef. Voici l'entretien qu'il a bien voulu nous accorder avant la rencontre. La voix de l'Oranie: Etes-vous prêts à aller défier Chlef dans son antre? Laredj Boussehaba: Nous avons pu récupérer les joueurs indisponibles, entre autres, le défenseur Balegh. Le retour de tous les éléments a permis à la préparation de se dérouler dans les conditions habituelles. Une bonne ambiance a caractérisé nos séances d'entraînement ; par ailleurs, les joueurs sont très motivés à l'idée d'aller défier un pensionnaire de Nationale 1, chez lui. Cet état d'esprit, très positif, avant le match de vendredi me permet de répondre par l'affirmative à votre question. - Vous reconnaissez que les circonstances vous sont défavorables puisque vous allez rencontrer une équipe de Nationale 1, de surcroît, chez elle, et à une heure inhabituelle. Qu'en dites-vous ? - Il est indéniable que tout concourt en faveur de notre adversaire : son niveau, l'expérience de ses joueurs, le terrain et même l'heure du match. Objectivement, j'évalue les chances de Chlef à 90% et celles de mon équipe à 10%, mais cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes perdants d'avance. Nous jouerons, crânement, nos chances et pour éviter que l'équipe ne soit trop perturbée par l'horaire, nous avons prévu deux séances d'entraînement à l'heure du match, la première mercredi à Birouana et la seconde jeudi à Chlef. - Lors du match de championnat qui a opposé votre équipe au NRB Bethioua, il y avait parmi les spectateurs Slimani, l'entraîneur de l'ASO. Comment appréciez-vous cette présence ? - La présence de Slimani dans les tribunes du stade « Trois Frères Zerga » montre que ce dernier ne prend pas à la légère mon équipe même si celle-ci évolue dans une division inférieure. Que mon équipe soit prise au sérieux, cela ne peut que nous faire plaisir. En bon coach, Slimani ne veut rien laisser au hasard. Il part du principe que la qualification aux quarts de finale de la coupe d'Algérie ne peut pas être le fruit du simple hasard. Sa démarche est logique et raisonnable. - Etes-vous optimiste quant à l'issue de la rencontre? - Un entraîneur doit toujours être optimiste, sinon il n'est pas à sa place. Oui je le suis, pour la simple raison que mon équipe n'a plus rien à perdre dans cette compétition, car l'objectif visé au départ est largement atteint. Ce qui nous reste à faire, c'est de jouer, sans complexe, pour tenter de forcer le destin et nous qualifier aux demi-finales. C'est un rêve difficile à réaliser certes, mais pas du tout impossible.