Kharroubi Tayeb, employé dans le service du télégraphe, relevant d'Algérie Télécom, au niveau de la recette principale, a entamé avant-hier, aux alentours de 14h, une grève de la faim, pour exprimer son opposition à la décision, prise par l'administration et ayant pour objectifs de limiter l'embauche des enfants de postiers au seul secteur de la production, chose qui poussera ce dernier a observé une grève de la faim, tout en insistant de poursuivre son mouvement contestataire, jusqu'à annulation de la décision ou de trouver des solutions pour embaucher son fils ainsi que les enfants de retraités. Vu son état de santé qui commençait déjà à se détériorer des suites de la grève de la faim, Kharroubi Tayeb, nous dira: «J'ai entamé cette grève de la faim, après avoir appris la décision répressive, prise par l'administration centrale, se contentant ainsi d'embaucher les enfants des postiers dans le service de la production seulement.» «J'ai passé 35 ans de service dans ce secteur, en tant que télégraphiste et je sors bientôt en retraite. Je ne cherche rien d'autre que l'égalité des droits entre les employés du secteur, notamment après cette décision discriminatoire, nous sommes tous des Algériens et nous avons le droit d'embaucher nos enfants qui ont, eux aussi, besoin de travailler.» Le gréviste a demandé à l'administration de revoir sa décision et tous les employés du secteur ont signé une lettre qui sera adressée aux différentes autorités concernées. Il est à souligner que des dizaines d'employés d'Algérie Télécom ont protesté contre cette directive, portant sur l'acceptation des demandes d'emploi dans certains services relevant d'Algérie Télécom, excluant ainsi le reste des services et ils la qualifient d'être discriminatoire et à la base d'une tentative de créer une anarchie au niveau de la direction, alors que la loi leur permet de faire intégrer leurs enfants, durant la période du dépôt des demandes d'emploi. Rappelons que le nombre des employés d'Algérie Télécom de la wilaya dépasse les 1.200, alors qu'ils sont 27.000 sur le plan national.