Des sources de la SEOR ont dévoilé que leur entreprise a soumis des réserves quant à l'éventualité de prendre en charge plusieurs projets concernant des réseaux d'eau potable, réalisés par d'autres entreprises dans plusieurs quartiers, à l'instar de ceux de Bouamama, des Amandiers, El-Yasmine et Sidi Maârouf. Ce refus est expliqué par la fraude et la triche dans les travaux de réalisation et la non-conformité avec les normes requises. Une constatation qui intervient après les expériences préliminaires effectuées et qui ont conduit à l'explosion de ces réseaux, privant ainsi plusieurs familles d'un élément vital à la vie quotidienne. Ces mêmes sources indiqueront: «Plusieurs nouveaux réseaux, réalisés dans le cadre des projets de l'approvisionnement des habitants en eau potable, ont tous explosé et des fuites ont ainsi fait leur apparition, dès leur essai. Une situation due, sans doute, à la triche dans les travaux de réalisation. La SEOR a également découvert des fuites au niveau de divers canaux et s'est donc vu obliger à consacrer un budget spécial pour leur réparation, car elles représentent un danger réel pour la santé des consommateurs, vu les maladies pouvant être transmises, via une eau qui n'est pas saine. C'est pour cette raison que les services de la SEOR ont émis des réserves, quant aux nouveaux projets, à réaliser dans certains nouveaux quartiers, à l'instar des quartiers El Nour et El Yasmine, vu que les travaux de réalisation des canaux n'ont pas respecté les normes requises pour l'installation des réseaux, à l'exemple du fait de ne pas avoir respecté la distance entre les canaux et la surface de la terre, une donnée qui a vu tous les canaux exploser dès le passage des véhicules poids lourds. La même chose est arrivée à Sidi Maârouf et le réseau, installé à 15 cm seulement de la surface, s'est vu abîmer dès le passage des véhicules.» Ces mêmes sources ajouteront que plusieurs citoyens étaient déçus par les fraudes, ayant touché la réalisation de ces réseaux et eux qui étaient enfin contents d'avoir de l'eau potable dans leurs robinets. Du coup, les habitants de Bouamama continuent toujours de courir derrière les colporteurs d'eau potable dont la provenance et la qualité restent toujours inconnues, et ce, face à l'absence de contrôle et la prolifération de puits, forés illicitement. Selon les mêmes sources, les services de la SEOR ont demandé à toutes les entreprises, l'ayant devancé, de refaire les travaux et à cet effet, elle a décidé de «suivre les travaux du prolongement des canaux, tout au début du projet, pour éviter ainsi que de telles fraudes ne se reproduisent.»