Des recherches effectuées par la direction de la santé et de la population sur la possibilité de la prolifération des maladies transmissibles par l'eau dans les régions se trouvant à l'est de la wilaya, ont établi que ce phénomène est dû à la non-conformité de l'eau, distribuée à des milliers de citoyens avec les normes fixées. Pour être plus précis, des sources médicales ont parlé d'une menace qui inquièterait plus de 220.000 citoyens. A cet effet, les habitants d'Es Sénia, ceux d'El Kerma et de Tafraoui, ont demandé l'intervention rapide des autorités responsables pour maîtriser et écarter ce danger, après que les analyses effectuées par les services compétents, relevant de la direction de la santé, ont divulgué la diminution du taux de chlore dans l'eau du réseau AEP qui alimente les habitants du sud-est de la wilaya d'Oran et surtout ceux d'Es Sénia, El Kerma et Tafraoui, une diminution qui pourrait être à l'origine de plusieurs maladies transmissibles via l'eau, selon le rapport médical sur la propagation de ces maladies. Dans ce contexte, une source à la direction de la santé déclarera: «On a récemment effectué une étude sur les maladies transmissibles par l'eau et sur la qualité des eaux distribuées à travers tout le territoire de la wilaya ainsi que sur le degré de conformité et des composants avec les normes utilisées et à cet effet, l'analyse des prélèvements effectués au niveau du sud-est de la wilaya, a révélé une diminution dans le taux de chlore présent dans l'eau qui alimente ces localités», il soulignera ensuite: «Cette donnée nous indique que la diminution du chlore ne permet pas l'anéantissement de tous les microbes, ce qui pose la possibilité de la prolifération de maladies telles l'hépatite A, la typhoïde et le choléra, donc le risque de contracter ces maladies est omniprésent et ce malgré le traitement des eaux qui se fait par la SEOR.» Comme réaction face à ce risque, les habitants des régions concernées ont demandé aux autorités locales de prendre les mesures nécessaires pour la protection des citoyens, avant qu'une catastrophe ne survienne, à ce sujet, l'un de ces citoyens déclarera: «Les responsables de ce secteur au niveau de la wilaya doivent impérativement agir et intensifier les contrôles au niveau de toutes les régions qui rencontrent ce genre de problèmes, surtout de tout ce qui concerne la non-conformité des composants avec les critères utilisés dans le traitement de l'eau potable, car cela menace directement notre santé, donc il est impératif que la direction de la santé ainsi que la SEOR réagissent avant la catastrophe.» La SEOR, entreprise chargée de la distribution des eaux et leur assainissement, de la bouche d'une source responsable, déclarera: «Notre mission consiste à préserver la santé du citoyen et avec des opérations de contrôle et de traitement qu'on effectue d'une manière régulière, on veille à respecter les normes utilisées en Algérie. Il existe des spécialistes dans le contrôle de la qualité de l'eau qui contrôlent aussi le taux de chlore, devant être conforme avec les critères internationaux, mais la perte de l'eau pendant l'opération de la distribution, fait baisser le taux de chlore, une diminution impossible à maîtriser, vu que la majorité des canaux se trouvant dans les régions d'Es Sénia, El Kerma et Tafraoui, ainsi que toutes les régions mentionnées dans le rapport de la direction de la santé, sont complètement détériorés et usés. Toutefois, on confirme que les opérations de contrôle n'ont détecté aucune présence de maladies, vu qu'on contrôle continuellement la qualité de l'eau.»
