Les services des douanes au port d'Oran ont enregistré une cinquantaine d'infractions, durant le premier trimestre de l'année en cours, apprend-on de sources averties qui soulignent qu'un grand nombre de ces infractions sont imputées aux importateurs et ont un rapport avec les fausses déclarations sur l'estimation financière de la marchandise importée. Ce genre d'affaire est de plus en plus fréquent dans notre pays et son impact sur l'économie nationale est nocif. Les fausses déclarations concernant l'estimation financière de la marchandise, importée ou exportée, à pour but principal d'éviter de payer la valeur exacte des taxes imposées sur ces marchandises. Souvent ces fuites fiscales concernent les opérations d'importation des produits alimentaires, vestimentaires, les pièces de rechange et les engins de travaux publics. Pour rappel, en juillet dernier, le propriétaire d'une société d'importation des engins de travaux publics et un agent de transit, ont été arrêtés par les services des douanes au port d'Oran. Les deux mis en cause dans cette affaire ont importé des engins destinés aux travaux publics usagés avec de faux documents qui attestent que ces engins ont été importés avant l'entrée en vigueur de la directive de la direction générale des douanes qui interdit l'importation catégorique des équipements usagés. Il y a lieu de savoir que les services des douanes ont été destinataires en juillet dernier d'une directive émanant de leur direction générale, portant interdiction totale d'importation des équipements des travaux publics usagés. C'est ainsi que l'importateur aurait procédé à la falsification d'un bon de déchargement qui atteste que ces équipements ont été importés de France avant la date d'entrée en vigueur de la nouvelle directive. Par ailleurs et concernant les 50 affaires enregistrées, l'on saura que leurs dossiers ont été transmis à la justice