El-Faïdja, un groupement d'habitations relevant de la commune d'Oued Taourira, à 70 km au sud de Sidi Bel-Abbès, renaît de ses cendres actuellement, ne cesse-t-on de répéter dans les milieux ruraux de la région. Et pour cause, ce petit coin à vocation purement agricole, jadis hameau fantôme, a enregistré le retour effectif d'une vingtaine de familles qui l'habitaient durant la période noire que le pays a connue. «Là, disent leurs aînés en majorité des paysans fidèles aux travaux des champs, notre terre est bonne et est partout belle, aux aspects divers. Ses produits sont très prisés dans les quatre coins de la wilaya et envahissent, notamment dans les saisons propices, les marchés de fruits et légumes.» Et d'ajouter «notre secteur vital, renchérissent Rahal, Daoud Aboub et les autres, sur lequel reposent toutes nos activités journalières, demeure l'agriculture, c'est en somme notre seul gagne-pain. Néanmoins, après 17 années passées loin de nos maisons, nos champs et notre terre, nous revenons, mais à quel prix? Toutes les conditions semblent être réunies pour mener à bien notre vie, hormis… l'électrification rurale.» Est-ce un mythe ou une réalité, s'interrogent-ils tout en souhaitant que les responsables locaux et de wilaya prennent cette défaillance en considération pour répondre à leur appel. Et pourtant, un responsable de la daïra affirme que le problème de l'électrification rurale, dont se plaignent les agriculteurs d'El-Faïdja, est en passe d'être définitivement réglé.