Les services de la gendarmerie du groupement d'Oran ont, sur la base du traitement de données des accidents survenus sur les routes de la wilaya, fixé les artères considérées comme étant les points noirs, concernant les accidents routiers, à commencer par la RN11 qui relie Oran à Mostaganem où il a été enregistré le plus grand nombre de victimes, mortes dans des accidents routiers dont les principales causes sont les excès de vitesse et les dépassements dangereux. Ensuite vient l'autoroute est-ouest qui relie Oran à Mascara et où il a été enregistré le taux le plus élevé d'accidents routiers et ce, vu l'absence de signalisation et enfin, la RN2 qui mène à la corniche oranaise. Des sources responsables du dit service de la gendarmerie font ainsi état du décès de 17 personnes et la blessure de 290 autres dans 182 accidents survenus durant les premiers mois de l'année en cours. Le facteur majeur dans ces accidents est l'ignorance du code de la route par plusieurs automobilistes, ajouter à cela le déséquilibre enregistré entre le parc de véhicules à Oran qui compte 500.000 véhicules et un réseau routier, transformé récemment en un gigantesque chantier ouvert, suite aux multiples travaux entrepris, à l'instar de ceux du tramway et de la SEOR. Une autre raison qui provoque aussi des accidents, ce sont les pièces détachées contrefaites et qui sont disponibles sur le marché local. Pour rappel, les services de la gendarmerie ont enregistré, l'année dernière, 665 accidents corporels et 131 autres mortels, en plus de 107 accidents matériels qui ont abouti au décès de 149 personnes et la blessure de 1.630 autres.