La connaissance du stock et la conservation des ressources halieutiques, la restructuration de la pêcherie, l'adaptation aux changements climatiques, la préservation de la pêche artisanale, le développement de l'aquaculture, la culture du respect de l'environnement, la modernisation de la formation, le renforcement de la recherche scientifique, l'encadrement professionnel, financier et fiscal, l'organisation du circuit de commercialisation, la réforme législative et le recadrage de la coopération internationale ont été les objectifs tracés par le secteur de la Pêche pour 2010-3014. C'est, en substance, ce qui a été évoqué, hier, à l'ouverture des 2èmes assises de la Pêche, à Bejaia. Placées sous le thème de la durabilité de l'exploitation, ces assises qui se sont déroulées à l'université de Bejaia constituent, selon les organisateurs, «une occasion de comptabiliser les résultats obtenus au cours du dernier quinquennat». En l'absence de son premier responsable, appelé à d'autres fonctions à la faveur du remaniement ministériel intervenu vendredi, l'allocution d'ouverture a été prononcée par son représentant qui a indiqué que «cet événement majeur se veut aussi une occasion de tracer la perspective des actions à entreprendre durant les prochaines années». Cinq années après les premières assises du secteur, les responsables et partenaires se retrouvent de nouveau pour évaluer le parcours de dix années d'intense développement. Placées sous le slogan de la confirmation économique, ces 2èmes assises se veulent une halte pour exposer la vision du développement du secteur à l'horizon 2025 avec pour première étape 2010-2014. Au cours de cette manifestation, il est attendu le recueil des avis et des suggestions des différents acteurs de cette politique de développement, entendre par-là les administrations, les professionnels, les scientifiques et les différentes associations de la société civile. Il s'agit de les mettre à contribution, leur exposer la vision de développement et les écouter pour réussir le pari du développement du secteur. Une politique qui a déjà pris forme par un schéma de développement arrêté.