Les deuxièmes assises nationales de la pêche et des ressources halieutiques, dont les travaux débutent dimanche à Alger, vont permettre de faire un état des lieux du secteur avant de prévoir des actions à mener en vue de préserver la ressource disponible, a indiqué samedi le ministère dans un communiqué. Placé sous le thème de "la durabilité de l'exploitation", cet évènement qui s'étalera sur deux jours, permettra "d'appréhender aux mieux les contours de la politique future en matière de développement du secteur de la pêche à l'horizon 2025", a précisé la même source. Les participants à ces assises, à savoir, les administrations, les professionnels, les scientifiques ainsi que les différentes associations, vont faire un état des lieux des réalisations du secteur durant les cinq dernières années en matière d'investissement et d'exposer la vision de son développement pour le quinquennat 2010-2014. Selon le ministère, plusieurs ateliers sont prévus lors de cette rencontre et porteront notamment sur l'investissement et l'évaluation des ressources disponibles, l'encadrement de l'activité de la pêche, le développement de la recherche scientifique et l'encadrement juridique et la coopération. Il s'agit, entre autres, d'évaluer l'état de la flottille pour pouvoir injecter ou pas d'autres capacités de pêche et de revoir le plan d'investissement sur la base des résultats obtenus dans ce sens. Une quinzaine d'objectifs ont été arrêtés pour la période 2010-2014, il s'agit entre autres de la connaissance des stocks halieutiques, la conservation des ressources, la restructuration des pêcheries, l'adaptation aux changements climatiques, la préservation de la pêche artisanale et la modernisation de la formation dans ce secteur. Ces assises ont été préparées par des regroupements régionaux qui ont eu lieu en mai 2010 respectivement à Chlef, Ghardaïa et Bejaia et qui ont débattu de thématiques portant sur la gestion des ressources halieutiques, le développement de l'aquaculture, la valorisation du potentiel humain, l'encadrement économique l'industrie des pêches et la commercialisation. Sur une biomasse estimée à 600.000 tonnes, l'Algérie ne pêche que 145.000 tonnes par an sur un stock de 220.000 tonnes par an.