Comme annoncé dans nos colonnes précédemment, le ministre du Transport a réaffirmé que le train Oran-Bechar sera bel et bien mis en service durant la première quinzaine du mois de juillet. La vitesse du train dépassera les 140km/h, ce qui va diminuer considérablement le temps que mettent les voyageurs pour relier les deux villes de l'Ouest du pays. C'est ce qu'a indiqué le ministre du Transport, Amar Tou, hier sur les ondes de la radio. "Il ne reste que 8km environ à réaliser de cette ligne. Et nous pensons mettre en service le train durant la première quinzaine de juillet" a indiqué Amar Tou. Le ministre a parlé d'une enveloppe de 30 milliards de dollars pour la voie ferrée. C'est le cas des tramways. "Les projets concerneront plusieurs villes du sud, nous allons également réhabiliter les voies délaissées depuis 1962, jusqu'à Adrar, Timimoun, Mnia, Aïn Salah, Hassi Messaoud, El Oued et Bechar." Pour Oran, le projet est déjà entamé mais pour les délais de livraison, rien n'est encore officiel. En tout, ce sont 14 projets de tramway qui seront lancés. Celui d'Alger sera long de 40km. Le ministre n'a, cependant, pas osé avancer de date exacte pour son inauguration officielle. "Il y a eu un essai d'automatisme sur 2 rames. C'est très compliqué. Il y a 14 rames qu'il faut tester. C'est long. Il ne reste que quelques retouches concernant les aspects sécuritaires. C'est à la fin des essais qu'on arrêtera les différentes phase de mise en service" a dit le ministre. En tout cas, ça sera vers la fin 2010 ou début 2011. Ce qui agace le plus le ministre, ce sont les retards pris pour la finalisation des projets dans le transport et surtout la voie ferrée. "Il faut situer les responsabilités au niveau de ceux qui décident de l'inscription des projets, qui les mènent, les concluent, les gèrent et ceux qui sont chargés de l'approbation des marchés. Dans une appréciation que j'ai eu à faire récemment, j'ai pu situer, pour un grand marché de chemin de fer, le délai de 90 mois entre l'inscription et la réception du projet. Ce n'est pas tant le code des marchés publics qui est mis en cause que le règlement intérieur de la commission qui nécessite une écriture. Ce qui semble maintenant se dessiner dans les amendements qui sont en cours de préparation au niveau du premier ministère pour être proposés au gouvernement". Le problème du respect des délais est une préoccupations de tous, a dit le ministre, et qui sera certainement réglé dans le cadre de la révision du code des marchés publics. Un code qui donnera également une priorité aux entreprises algériennes dans la réalisation des projets.