De l'avis des riverains, automobilistes et autres usagers du chemin de wilaya CW 48 reliant Sidi Ali Benyoub à Télagh, à quelque 35Km au sud–ouest de Sidi Bel-Abbès, cette route connaît actuellement une baisse sensible en matière de circulation et ce, après l'assassinat du chef des patriotes et ancien DEC de Sidi Ali Benyoub, retrouvé décapité dans l'après-midi de vendredi passé. Contrairement au passé, où le chemin de wilaya faisait l'objet d'une grande affluence de passagers, de routiers mais aussi de promeneurs, la circulation en cet endroit, nous apprend-on, a fortement baissé, créant ainsi un climat d'angoisse et d'anxiété. Les routiers sont, dans leur majeure partie, contraints de bouder carrément ce trajet pourtant avantageux et profitable puisqu'il constitue un bon raccourci d'une dizaine de kilomètres, en optant pour d'autres chemins plus longs mais sécurisés, à l'image des routes nationales N°13, 93 et 94 menant vers toutes les destinations. «La route de la mort», comme l'appelaient certains usagers en référence aux divers actes terroristes et ou de banditisme, demeure depuis toujours dépourvue de postes et blocs d'observation (PO –BO) occupés généralement par des éléments de la garde communale. Pourtant, rappellent des adeptes de la nature, le CW 48 dont on se plaint aujourd'hui, a toujours été préféré par les automobilistes et les flâneurs en dépit de ses méandres dangereux et sa forêt dense. A une question de connaître son point de vue, un responsable local n'a rien fait de mieux que de nous rappeler le vieil adage: «Dans le doute, abstiens-toi».