La 6e édition du festival international de la danse populaire de Sidi Bel Abbès, organisée du 10 au 15 juillet en cours et qui a vu la participation de 22 pays arabes et européens, s'est distinguée par bien des lacunes. Une organisation déficiente Alors que le festival avait été bien apprécié par les participants durant l'édition de l'année dernière, il n'a pas été de la même hauteur cette année. De nombreux jeunes désireux assister au festival qui a été organisé au théâtre de verdure ont été empêchés d'accéder sous prétexte de ne pas avoir une invitation ou un badge, alors que l'accès était en principe gratuit et ouvert au grand public, ce qui a incité la colère des personnes qui ont été renvoyées. Télévision et presse écrite absentes Contrairement aux années précédentes qui ont connu une affluence des moyens de communication et de l'information locaux ou internationaux, cette année, les entreprises de l'information ont décidé de boycotter le festival. En effet, à l'exception de la chaîne télévisée Canal Algérie, aucune autre chaîne nationale n'a fait acte de présence. Même les services consacrés aux journalistes dont le transport et le lieu de résidence n'ont pas été à la hauteur. Le lieu de résidence réservé aux journalistes a été désigné à l'ITMA qui est très loin du Campus, lieu de résidence des délégations participantes. Quant au transport, l'on a consacré un bus de ramassage scolaire pour cinq journalistes qui boycotteront le festival, à l'exception d'un seul d'entre eux. Un jury superflu Le point noir du festival reste, selon de nombreux participants, la commission du jury constituée de trois membres : un algérien, un tunisien, et un portugais. Les participants ont trouvé insensé le fait d'évaluer le patrimoine d'un pays au dépend d'un autre. Des groupes participants sont même allés à demander à ce que cette commission soit annulée, et que le festival soit un spectacle seulement. Colère des participants Certains participants venus des pays étrangers ont critiqué les organisateurs du festival qui n'ont pas pris en considération le fait qu'ils sont venus pour découvrir le pays organisateur. Les visiteurs ont été en effet transportés du Campus au Théâtre, et du Théâtre vers le Campus, sans visiter le moindre site. Pattes de poulet dans les bagages des Ivoiriens ! Une drôle de découverte a été faite par le guide des Ivoiriens qui, en rentrant dans leur chambre il découvrira qu'ils avaient accrocher plusieurs pieds de poule dans les recoins de la chambre. La troupe palestinienne décide de se retirer Après un conflit qui s'est dégénéré entre les membres de la troupe palestinienne Açayel et un membre de l'administration du festival dans la nuit du mercredi, la troupe décidera de se retirer définitivement du festival. Chose qui a troublé les organisateurs avec ce nouveau scandale qui s'ajoute à la grande liste, et qui ont demandé à la troupe de renoncer à cette décision. La troupe tunisienne se divise avant la fin du festival! Un autre conflit a été dégénéré entre le chef de la troupe tunisienne avec l'un de ses membres qui a été renvoyé de la troupe pour être suivis d'autres membres par la suite. Une Soudanaise pique une crise d'asthme! Une jeune fille soudanaise a piqué une crise d'asthme et de troubles respiratoires à cause de l'insecticide qui a été mis le soir par l'administration du festival. La jeune fille a été donc évacuée aux urgences.