Lors de sa visite d'inspection et de travail, en date du 6 mai dernier à Chlef, le ministre de l'Education nationale, Aboubakr Benbouzid, avait annoncé que tous les établissements scolaires en préfabriqué seront complètement rasés et remplacés par des structures en dur, à la faveur d'un programme spécial. Il avait dit à ce sujet: «Je profite de cette occasion pour annoncer une bonne nouvelle aux Chélifiens, en particulier aux parents d'élèves et tout le collectif de l'éducation, qu'à la prochaine rentrée, il n'y aura plus d'établissements scolaires en préfabriqué». Selon le ministre, tous les établissements de ce genre seront remplacés par des constructions en dur, à la faveur d'un programme spécial de 680 milliards de centimes. Le programme en question a touché 213 établissements, tous paliers confondus. Il y a lieu de signaler que la qualité de ce patrimoine a été de tout temps décriée par les parents d'élèves qui soupçonnaient la présence de l'amiante, un matériau cancérigène, dans les structures en préfabriqué, et ce, depuis le séisme du 10 octobre 1980. Dans un autre contexte, ces classes n'offrent plus les conditions adéquates en matière de scolarisation et d'accueil des élèves. Pour ainsi dire, les structures d'accueil en préfabriqué existeront une fois de plus durant la prochaine rentrée scolaire suite aux retards constatés dans certaines communes pour la réalisation de ce type de construction en dur pour différentes raison: des chantiers à l'arrêt et d'autres non encore entamés. Aussi, en date du 1er août, nous avons encore constaté que plusieurs établissements en préfabriqué seront fonctionnels durant la prochaine rentrée scolaire.