Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville d'Arzew et ses environs immédiats, avant-hier, ont causé d'énormes préjudices, notamment la perturbation du trafic routier urbain au niveau des artères de la ville pétrolière, rendues impraticables par les averses accrues de pluie et la circulation a alors été quasiment impossible. Les services de la protection civile locaux ont donc été mis sur le qui-vive, et ce, pour faire face à toute éventualité, vu que les pluies étaient d'une intensité qui a surpris plus d'un. A cet effet, les routes du centre ville d'Arzew se sont transformées en de véritables pièges pour les piétons et surtout les voitures, vu que certaines sont tombées en panne à cause des infiltrations de l'eau de pluie. Ce qui a parfois nécessité l'intervention de véhicules de dépannage, pour remorquer les voitures immobilisées dans les bourbiers. Ces pluies torrentielles ont également fait jaillir les eaux usées des canalisations, obstruées par les détritus. Ainsi et en raison de l'alliance des eaux pluviales avec les fluides souillés, le boulevard périphérique qui mène de la cité Ben Boulaïd à Haï Zabana s'est métamorphosé, en un clin d'œil, en un gigantesque flux de salissures, à ciel ouvert, et des odeurs gênantes ont pollué l'atmosphère, surtout au niveau de l'intersection, se trouvant près du siège du tribunal d'Arzew. Cette dernière a été envahie par des eaux noirâtres et nauséabondes, bonnes à couper le souffle. Espérons que cette pluviométrie donnera aux services d'hygiène communaux, le temps de réfléchir, pour l'entame de l'opération de curage des caniveaux afin d'éviter à la ville pétrolière ce genre de désagréments.