Les poteaux de l'éclairage public, ayant été enlevés pour être remplacés par de nouveaux, à l'occasion des préparatifs de la 16ème conférence internationale du gaz naturel liquéfié, ont été jetés au rebut par les services de la commune et se retrouvent, ainsi, dans le parc de l'entreprise de Tramnour, à l'abandon, livrés à la rouille, au lieu d'être ré-exploités dans les quartiers enregistrant un manque d'éclairage public. De nombreux citoyens se sont justement interrogés sur le sort de ces poteaux électriques, ayant coûté des sommes colossales aux services de la commune, sachant que la valeur de chaque poteau électrique est estimée à 20 millions de centimes, alors que certains coûtent même plus, voire jusqu'à 100 millions de centimes, selon des sources bien informées, ce qui a donné une bonne occasion aux réseaux, activant dans le domaine de la collecte des déchets ferreux. Dans ce même contexte, certains usagers de la route limitrophe au parc de l'entreprise de Tramnour déclareront: «Nous avons été très surpris de voir des poteaux électriques, jetés à terre et livrés à l'abandon et la rouille. Ceci est du gaspillage des biens publics. Ces derniers peuvent très bien être utilisés dans d'autres quartiers, ceux enregistrant un manque en matière d'éclairage public, à l'instar de Haï Ennour, El Yasmine et certains quartiers du centre ville.» Ceci intervient au moment où le problème de l'absence d'éclairage public tourmente de nombreux habitants de la wilaya d'Oran, favorisant ainsi les agressions, aux heures tardives. A noter que le responsable de la division de la voirie et de la circulation de la commune d'Oran avait déjà annoncé auparavant que les poteaux, ayant été remplacés par d'autres, ont été transférés dans les quartiers ou les parcs, enregistrant un manque d'éclairage, tel que celui de la montagne des Lions et le jardin public. Quant au sort des poteaux, ayant été enlevés de la montagne du Murdjadjo, il reste toujours inconnu.