C'est donc demain, que Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, procédera, en son département ministériel, à l'installation officielle et collective des 48 walis récemment nommés. Permutations, promotions et appels à d'autres fonctions ont caractérisé le mouvement pour insuffler un nouveau rythme au développement économique des collectivités locales induit par le vaste programme quinquennal pluridisciplinaire 2010-2014. Concernant la situation professionnelle des walis appelés à d'autres fonctions, ils pourront être versés dans des fonctions auprès de nombre de départements ministériels,de par leur expérience et connaissances dans la gouvernance des grandes projets structurants et le fonctionnement des rouages de l'administration territoriale locale. L'état ne peut se passer de ses commis ayant capitalisé un savoir important à même d'assurer d'autre missions d'intérêt public. L'état ne va donc pas sacrifier des compétences avérées à l'heure du lancement d'un vaste programme présidentiel de développement dont la réussite dépend d'un encadrement humain à la hauteur des défis à remporter. Les wali promus ou permutés ne vont certainement pas opérer un nouveau style de gouvernance ni révolutionner l'ordre immuable de la gestion bureaucratique des wilayas. C'est tout juste qu'ils auront à imprimer une accélération de la croissance. Par ailleurs, nous apprenons que Abdelmalek Boudiaf, wali d'Oran, issu du récent mouvement, prendra ses fonctions vraisemblablement, dimanche prochain.