Mis en cause dans une affaire d'association de malfaiteurs, kidnapping et vol, les deux mis en cause H.A. et S.A., comparaissant devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, ont été condamnés à la peine de huit ans de réclusion. Les faits de cette affaire remontent au 5 janvier de cette année, à proximité de l'Institut de formation professionnelle, où aux environs de sept heures du matin la dénommé Gh.I., se rendant à l'Institut, fut agressée et délestée de ses effets puis emmenée à bord d'un véhicule de marque Mazda par trois individus. S.A., H.A. et B.M. propriétaire du véhicule. Ils se dirigeront vers un endroit désert, appelé la forêt de la Vierge, selon les déclarations de la victime lors de l'enquête. En cours de route et toujours selon cette dernière, le dénommé B.M. tentera d'abuser d'elle. Un geste que lui reprocheront ses complices. Hors de lui, il les fera descendre tous de la voiture même la jeune fille et continuera son chemin. Sous la menace d'une arme blanche, les deux mis en cause S.A. et H.A. intimeront l'ordre à leur victime de les suivre. Ils la guideront jusqu'à Misserghine, là ils prendront un taxi clandestin. Mais voila que C.N., le propriétaire de ce taxi, une R4, se rendra compte que la jeune fille n'est pas à l'aise. Assise à l'arrière avec l'un des ses ravisseurs elle essaiera de faire signe au chauffeur qui devinera qu'elle est en difficulté. Arrivant devant le poste de police de cette localité, il ralentira la conduite. Moment propice pour la jeune fille qui prendra la fuite et alertera les éléments sécuritaires. Sa plainte sera confirmée par les déclarations du dénommé C.N. Arrêtés, les deux mis en cause nieront les faits, S.A. expliquera qu'il a été mêlé à cette affaire car il voulait secourir la jeune fille qui était agressée par le dénommé B.M. âgé de 22 ans, surnommé «Chocolata». Ce dernier, expliquera S.A., me menacera avec une arme blanche. Appelés hier devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, les deux mis en cause maintiendront leurs déclarations. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à leur encontre la peine de douze années de réclusion. La défense plaidera la non-culpabilité. Aux termes des délibérations le tribunal les condamnera à la peine de huit ans de réclusion et demandera un mandat d'arrêt contre le mis en cause B.M.