Plus de 200 biologistes travaillant à l'Etablissement hospitalo-universitaire EHU 1er Novembre ont menacé de mener une grève illimitée et de paralyser l'hôpital, en cas où leurs revendications ne seront pas satisfaites. Les biologistes protestent contre le fait qu'ils soient privés de la hausse des salaires dont ont bénéficié leurs homologues des autres spécialités. Ils dénoncent aussi l'absence d'un statut spécifique à leur fonction susceptible de garantir leurs droits et d'améliorer leurs conditions socioprofessionnelles. Pour la précision, ce sont les biologistes titulaires d'un diplôme de technicien supérieur qui menacent de mener le débrayage. Ils justifient leur détermination à mener cette action de protestation par le fait que leurs confrères titulaires d'un ingéniorat d'Etat en biologie viennent de bénéficier d'une augmentation de salaires, il y a de cela 02 mois, contrairement aux biologistes techniciens supérieurs qui demeurent privés de cette hausse. A ce titre, les contestataires appellent l'administration à dialoguer avec eux et à étudier sérieusement leurs propositions et leurs revendications dont la principale demeure la hausse de 40% dans les salaires accordée à leurs collègues ingénieurs. Faute de quoi, ils menacent d'entamer le débrayage le 1er novembre prochain qui coïncidera avec la visite à l'EHU du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. L'un de ces biologistes nous dira «notre problème est toujours d'actualité, malheureusement, l'administration de la tutelle ne nous accorde aucun intérêt.» Les biologistes tiennent à préciser que leurs revendications ont été mûrement réfléchies et ils sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur action pour défendre, ce qu'ils qualifient, leur droit légitime. Ils réfutent aussi le fait que leur spécialité soit incluse dans le corps paramédical. Ils soulignent aussi que les ingénieurs d'Etat biologistes assurent le même travail qu'eux au sein de l'EHU 1er Novembre. Nous avons tenté de contacter le directeur général et le responsable des Ressources humaines de l'EHU 1er Novembre, mais en vain.