Après la saison estivale, et à l'instar de beaucoup de villages côtiers du pays, Rachgoun-plage, dans la wilaya d'Aïn Témouchent, chavire dans l'oubli. Lors de la préparation du «Plan Bleu», il y a tout de même une prise en charge pour améliorer les conditions de vie, même si cela reste insuffisant. Une fois ces plages désertées par les estivants venus de tous les coins du pays, le village de Rachgoun sombre dans l'indifférence et ses habitants sont confrontés à des problèmes d'insalubrité avec comme décor des décharges sauvages qui nuisent non seulement à la santé publique, mais discréditent le bon renom de ce littoral. Aussi, selon les habitants de cette localité, l'éclairage public fait défaut, et que l'eau se fait rare. Sur ce dernier sujet, quelques habitants disent que «dès que les derniers vacanciers quittent la plage, le problème de l'eau potable surgit de nouveau.» Et là, la population est livrée à elle-même en attendant la prochaine saison estivale. Rachgoun, une station balnéaire dont les plages sont prisées par les citoyens de deux importants wilayas, en l'occurrence Tlemcen et Aïn Témouchent, et aussi fréquentée par de nombreux estivants qui viennent de tous les coins du pays, vit une monotonie dès le début de l'automne et les autochtones se sentent abandonnés à leur sort. Pourtant, il suffit de peu de moyens, mais surtout de bonne volonté pour rendre la vie agréable en ces lieux. En ce mois d'octobre et les mois à venir, la tristesse planera sur Rachgoun.