La première session de l'APW d'Oran, sous l'ère du wali Abdelmalek Boudiaf, a eu lieu hier devant une nombreuse assistance qui eut à loisir de disséquer la personnalité du personnage et apprécier son oralité. Au menu de cette 3ème session du genre, plusieurs dossiers ont été décortiqués. Celui de la gestion des ordures ménagères, celui de l'activité des Affaires sociales (DAS), la situation des zones industrielles, la campagne labours-semailles et, finalement, la rentrée scolaire. Tout cela suivi d'un débat sur des questions plurielles. Intervenant sur l'importance des restes à réaliser concernant des projets du quinquennal 2005-2009 et ceux non encore lancés, le président de l'APW, Abdelkader Hadjoudj, a fait état de la disponibilité de l'APW à s'inscrire dans la nouvelle démarche prônée par le wali pour peu que l'administration daigne l'impliquer de fait dans les actions entreprises. Pour sa part, le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, a tracé les premiers concours de sa stratégie, à très court terme, de la reprise, et ce, en ressortant le déficit en matière de gestion de la fonction hygiène et salubrité, de l'éclairage public et de l'aménagement d'espaces verts, faisant de ces principaux axes de la gestion municipale son cheval de bataille. Le wali dira en substance: «Je ne vais pas faire de discours. Je fais le bilan d'une situation donnée qui appelle à sa mise à niveau. Pour cela, j'ai ma méthode de travail et je souhaite être accompagné. Dans mon programme de travail, j'ai inscrit l'assainissement financier. J'ouvre une parenthèse. Je suis très à l'aise pour prendre ma fonction dans cette wilaya. Je ne suis pas venu faire la guerre, je suis venu travailler. J'interpelle le directeur de la planification sur l'assainissement de la nomenclature des projets. Ce qui est lancé comme projet, tous secteurs confondus, doit être achevé dans les délais impartis. Avant de conclure son intervention, le wali, explicitant sa pensée sur les définissants de la mise à niveau de la gestion wilayale, dira que tout le monde doit travailler dans le même moule. Abordant le dossier afférant à son domaine d'activité qui est l'environnement, M. Mekakia a abordé la question encore posée, de la gestion des ordures, par une explication scientifique sur les impacts de cette situation sur la qualité de l'environnement, aux plans sanitaire et microbiologique, avant de préciser les engagements financiers consentis par l'Etat qui se chiffrent à 2,425 milliards de centimes, actuellement disponibles, pour la réalisation de nombreux projets structurants tels que les trois centres d'enfouissement technique etc… En terme de production de déchets, l'orateur précisera qu'une quantité de 1459 tonnes est collectée quotidiennement.