Il est de tradition à Aïn El Arba, de célébrer chaque année la waâda du saint patron de la ville Sidi Boutadjine, le 1er novembre. Le choix de ce jour n'est pas fortuit pour les gens d'Aïn El Arba qui l'ont depuis longtemps sacralisé. En effet, ce jour, symbole du déclenchement de la lutte armée contre l'occupant français, est chargé d'histoires glorieuses dans cette contrée qui englobe toute la plaine de M'leta. Aussi et pour faire perpétuer le souvenir de nos valeureux chouhada, le 1er novembre, qui est un héritage commun dont se réclame tous les Algériens, a été choisi pour être doublement fêté. Pour la circonstance, le comité des fêtes qui avait siège à la daïra a concocté un programme riche et varié pour la célébration commune du 1er novembre et la waâda. L'organisation a été remarquable, quand on sait que les autorités locales ( daïra, APC, sûreté, etc.) ont veillé au bon déroulement des festivités prévues en mettant en place un dispositif adéquat qui a permis aux nombreux visiteurs venus des quatre coins de la région ouest, en dépit des caprices du climat ce jour-là, de ne rencontrer aucune difficulté pour ainsi goûter à la joie dans une atmosphère agréable et fraternelle créée par la population locale qui n'a ménagé aucun effort pour les accueillir en leur offrant le rituel couscous accompagné de raisin. Cela dit, la semaine pédagogique accordée aux élèves a permis aux parents de se rendre visite. Tout le monde a donc savouré de bons moments à la vue des fantasia exhibées par de beaux cavaliers et chacun s'empressait de prendre des photos souvenirs qui avec son appareil, qui avec son portable, etc.. Les enfants ont eu pour leur compte en dégustant diverses confiseries, dont la nougat particulièrement prisé, tout en s'offrant des jouets. Dresseurs de serpents (Aïssaoua), troupes de danseuses et chanteurs folkloriques aux airs nostalgiques de la ghaïta et la gasba, ainsi que meddahate, faisaient également partie du décor.