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Ould Abbès va rencontrer incessamment les syndicats du secteur de la santé Augmentation des salaires des praticiens et paramédicaux à partir de janvier2011
L'augmentation des salaires du personnel de la santé interviendra «à partir du 1er janvier 2011», a indiqué Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. Le premier responsable du secteur a fait savoir hier, en marge de la session plénière sur la présentation de l'avant-projet de la loi de finance de l'année 2011 que le «taux d'augmentation des salaires des médecin sera important», et préservera la dignité du médecin. Le ministre a reconnu le caractère légitime des revendications des travailleurs de la santé. «Nos médecins, nos spécialistes et nos infirmières sont très mal payés. Je ne dirais pas que c'est un salaire de misère mais, plutôt, un salaire indigne. Les revendications sont légitimes», a-t-il affirmé, en soulignant que le Premier ministre est sensible à ce problème. «Nous allons trouver avec le Premier ministre le financement pour que le médecin ait un salaire digne de la profession», a-t-il fait savoir. Le seuil de majoration n'a pas encore été arrêté. «Le plafond d'augmentation, nous allons le définir avec le Premier ministre», précise-t-il. Ould Abbès a déclaré à ce effet que son département est à préparer des rencontres avec les syndicats du secteur afin d'arriver à un accord sur l'ensemble des revendications y compris celles relatives au salaire. Le ministre a annoncé également la décision de revoir le statut du secteur. Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé avoir ouvert une enquête pour lever le voile sur l'affaire des équipements médicaux de haute technologie (radios, scanners et laboratoire), acquis depuis plusieurs années. Il s'agit de 2133 équipements installés sans être mis en service, 1887 autres sous emballage et 5727 équipements en panne (voir article c_-bas). «C'est inadmissible», dira-t-il, en se gardant de porter des accusations à l'encontre de ses prédécesseurs dans cette affaire. «L'acquisition de nouveaux équipements sera désormais soumise, dit le ministre, à un contrôle rigoureux.»