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2e festival culturel national des étudiants des écoles d'art et de jeunes talents Clôture en apothéose avec un concert de l'orchestre symphonique national
Le commissariat du festival culturel national des étudiants des écoles d'art et de jeunes talents ont eu la main heureuse en invitant l'orchestre symphonique national de la soirée de clôture de la seconde édition organisée mercredi dernier au théâtre régional de Sidi Bel-Abbès. Le concert donné à l'occasion par cet ensemble musical, dirigé par le maestro Rachid Saouli, a enthousiasmé les festivaliers qui ne s'attendaient pas apparemment à une prestation instrumentale de si haut-niveau de la part des musiciens. « Le barbier de Séville » de Rossini, « Aïda » de Giuseppe Verdi, un récital de violon magnifiquement exécuté par un maître du genre, ainsi que d'autres compositions et titres de chansons du répertoire algérien interprétées par la chorale polyphonique, dont l'une de l'artiste martyr Ali Maâchi chantée par Sadek Djemaoui du fameux groupe El Bahara d'Alger… C'est pour dire que le commissariat du festival a eu, cette année, la main heureuse en invitant, cette année à Sidi Bel-Abbès, l'orchestre symphonique national et clôturer ainsi en apothéose cette édition qui a été une grande réussite pour avoir permis, pour la deuxième année consécutive, aux étudiants, enseignants et encadreurs des écoles d‘arts du territoire national «de se rencontrer et d'échanger leurs expériences dans les différents domaines de la pratique artistique.» Une seule «fausse note au tableau», ou considérée comme telle par un grand nombre de festivaliers, l'abandon du caractère de compétition donnée désormais à la rencontre, ce qui s'est traduit, lors de cette seconde édition par l'annulation de toute forme d'attribution de prix aux éventuels lauréats. Les organisateurs ont décidé, à défaut, de délivrer uniquement des attestations aux écoles et étudiants qui se sont particulièrement illustrés par leurs travaux réalisés dans les domaines des arts en général. Un grand dommage pour les jeunes compétiteurs et leurs professeurs qui ne s'attendaient certainement pas à cette «édition à blanc».