Selon des sources proches des éléments de la gendarmerie, deux personnes ont été interpellées au niveau de Hassi Mefsoukh avec 120 comprimés de psychotropes de marque Rivotryl. Ces derniers ont été arrêtés après la fouille de leur véhicule une Renault 19, au niveau de laquelle ces psychotropes étaient dissimulés. Par ailleurs, deux autres personnes habitant à Mers el kébir ont été arrêtées au niveau de la localité de Chteibo avec, en leur possession, 217 comprimés de psychotropes de la même marque. Rappelons, il y a une quinzaine de jours de cela, que c'est tout un réseau qui fut démantelé au niveau du quartier de Saint Antoine où plus de 1.560 comprimés de Rivotryl furent saisis. Comme il importe de rappeler que parmi les trafiquants arrêtés et jugés figurent également des importateurs légaux de médicaments qui usent ainsi de leur position et des autorisations que leur ont été délivrées par le ministère de la Justice pour détourner ainsi les médicaments légalement importés. Comme ce fut le cas du dénommé B.A. gérant d'une société pharmaceutique dont le siège se trouve à Blida et de son fournisseur au niveau d'Alger. Le mis en cause qui aurait détourné la quantité de 6.365 plaquettes de Rivotryl de dix comprimés chacune a été condamné par le tribunal d'Oran à la peine de quinze ans de réclusion. Précisons que ces médicaments destinés au marché légal algérien étaient ainsi détournés et acheminés vers le Maroc. Ce cas n'est pas isolé, un autre gérant d'une société pharmaceutique dont le siège se trouve à Chiffa fut également interpellé avec deux de ses complices jugés par le pôle judiciaire d'Oran. Ils écoperont d'une peine de douze ans de prison ferme. Plusieurs autres affaires dans lesquelles des dealers de Karkoubi sont impliqués, furent également traitées par le tribunal d'Oran. Toutefois, la plus importante quantité saisie fut celle des 70 000 comprimés de Rivotryl soit 930 palettes saisies au niveau du port d'Oran en date du mois d'août de l'année 2008. Pour rappel, cette affaire avait déjà pris forme, fin Juillet, selon certaines sources, suite à des informations concernant le convoyage depuis la France de grandes quantités de psychotropes jusqu'au port d'Oran.