Les élèves du collège d'enseignement moyen « Arzew 1 » sis à la cité Khalifat Ben Mahmoud (Ex- mille logements) à Arzew, entameront, aujourd'hui (Dimanche), pour la seconde semaine consécutive, leur scolarité" matinale", notamment les épreuves des devoirs semestriels dans l'obscurité la plus totale, apprend-on auprès d'une source sûre, et ce, à cause d'une panne qui aurait détérioré le réseau de la Sonelgaz au niveau de l'îlot C/4 innondé complètement par une avarie due à l'éclatement de la canalisation AEP dudit immeuble abritant plus de 15 locataires. Ladite panne aurait affecté instantanément les installations domestiques du CEM de ses logements d'astreinte. Les enseignants du même établissement scolaire prennent leur mal en patience en début de chaque matinée jusqu'aux premières lueurs matinales du soleil à partir de 8h45 pour enfin débuter leurs cours respectifs et dans la majorité des cas, les premières leçons de 45mn sont sacrifiées à cause de l'obscurité qui règne en seigneur au niveau des locaux pédagogiques. Les profs de physique et de sciences naturelles endurent, particulièrement, plus que leurs collègues. Cette situation est déroutante, d'autant plus que ces derniers seraient contraints d'ajourner leurs cours pratiques qui se déroulent au niveau des laboratoires par manque d'énergie électrique. En plus, deux familles du secteur éducatif résidant au sein des logements de fonction et quelque quinze autres foyers demeurant au niveau de l'immeuble C/4 juxtaposant le collège en question, subissent les conséquences de ces longues coupures d'énergie électrique : « nous vivons à l'ère de la bougie et nous endurons la présence des moustiques la nuit. Y a-t-il un responsable intègre qui nous viendrait en aide ! », s'exclama un résident fatigué par la tournure prise par cet état de fait qui ne dit pas son nom. Selon nos informations, l'administration du CEM aurait fait des pieds et des mains pour remédier à cette situation qui pénalise les élèves dans leur cursus scolaire. De son côté la Sonelgaz, comme à son accoutumée, se défend par l'éternelle justification de la lenteur des procédures internes liées à la réfection des réseaux défectueux et conditionnerait son intervention après le pompage des eaux qui innondent les cables électriques . « Nous avons avancé un rapport en ce sens et nous attendons les suites. Nous ne pouvons réparerla panne alors que les eaux coulent de toutes parts ! », dira un technicien de la Sonelgaz qui requiert l'anonymat. Sans commentaire !