Deux semaines, seulement, après son engagement officiel avec l'ASM Oran, l'entraîneur français Stéphane Durin estime que l'équipe aura un bon coup à jouer lors de la phase retour. L'ASMO, prochain adversaire du MC Oran aux seizièmes de finale de la Coupe d'Algérie, aura l'occasion de recevoir le MO Constantine lors de la dernière journée de la phase aller et de récolter trois précieux points. En attendant, Stéphane Durin aura du pain sur la planche pour espérer redresser la barre. Le coach s'est dit très satisfait de la progression des joueurs lors des dernières séances d'entraînement. Pour mieux le découvrir et connaître ses objectifs, nous avons pris attache avec lui. - Peut-on connaitre qui est Stéphane Durin ? - Durin est un jeune entraîneur français, qui a pas mal roulé sa bosse. J'ai déjà dirigé les Municipaux Toulouse, Toulouse Fontaines (2006-08, DH et CFA2), Toulouse Rodéo (2008-2009, CFA2) et j'ai plusieurs autres expériences en championnat français. - Comment s'est concrétisé votre engagement avec l'ASMO ? - Je suis déjà venu à Oran, en mai dernier, pour prendre en main le centre de formation de l'ASMO, en compagnie de mon ami, Boudjellal. Malheureusement, le projet est tombé à l'eau. Donc, je suis retourné en France où j'ai dirigé une équipe. Par la suite, les dirigeants m'ont contacté, à nouveau, et m'ont proposé de prendre en main l'équipe senior. J'ai été très intéressé et enthousiasmé à l'idée d'entraîner un club algérien, ce qui représente pour moi un bon challenge sportif. C'est une nouvelle expérience qui se présente pour moi et je ferai tout mon possible pour réaliser de très bons résultats avec l'ASMO. J'aimerais bien pouvoir mener le club à réaliser l'accession en Ligue 1. - Est-ce que vous avez signé un contrat ? - Oui, j'ai finalisé un contrat de six mois avec la direction juste après mon arrivée. Après, on devra le prolonger mais tout dépendra des résultats et du travail que j'aurais à effectuer. - Qu'est-ce qui vous a motivé pour travailler en Algérie ? - Pour vous dire, c'est ma première expérience à l'étranger et je suis très motivé pour la mener à bien. Il est très difficile, de nos temps, d'entraîner en France, surtout pour quelqu'un qui sort d'un milieu amateur pour ensuite prétendre entraîner en ligue professionnelle. C'est très fermé. L'Algérie représente donc un tremplin pour ma carrière. - Et l'ASMO correspond-elle à ce que vous cherchez ? - Oui, c'est un club ambitieux. Je pense que les responsables du club ont fixé l'accession comme principal objectif, avant même mon arrivée. L'écart entre l'ASMO et le groupe de tête est minime. Donc, je trouve que nous avons les moyens d'atteindre cet objectif. Mais, il faudra y croire et travailler dur, et c'est là où je dois apporter tout mon savoir-faire.