Exaspérée par le niet des agents de sécurité lui refusant d'atteindre le bureau du Wali, une femme d'un groupe d'une vingtaine d'autres venues ce mardi se regrouper devant l'entrée principale du siège de la wilaya pour réclamer l'obtention d'un logement décent, n'a pas hésité un instant pour s'asperger en essence pour se suicider dans l'enceinte de la wilaya de surcroît, acte qui est à la mode. Si ce n‘était l'omniprésence d'un vigile l'infortunée aurait rendu son âme pour une histoire d'accueil ou de réception. Cette scène n'a pas laissé les autres femmes indifférentes qui ont élevé les voix pour décrier le mutisme de l'administration devant leurs problèmes sociaux. Cela dit, l'on entend dire que les responsables ont déjà ficelé une liste de 160 bénéficiaires pour une éventuelle opération de recasement visant le relogement des familles vivant dans des conditions lamentables. Il est à souligner que plusieurs familles vivent dans des situations invivables, comme les deux de Bormadia et de Chemérik où la première, expulsée du logement qu'elle louait, est cloîtrée dans une tente et l'autre est tout simplement retranchée dans un coin d'une écurie avec tout ce que cela peut constituer comme risque sur leur santé. «Depuis notre installation dans cette étable, mes enfants ont contracté des maladies respiratoires et sont souvent mordus par les rats qui nous partagent le coin», a tenu à déclarer la maman toute affaiblie.