La commune d'Arzew a dernièrement procédé à la réhabilitation du périphérique, à double voie, reliant le carrefour giratoire qui se trouve au niveau du poste de contrôle n°1 du pôle pétrochimique, à la cité Ahmed Zabana, tout en passant par la cité Ben Boulaïd, et ce, sur une longueur de plus de 4km, avec notamment l'installation de nouveaux pavés en béton, servant de rebords ainsi que le revêtement des trottoirs, avec l'utilisation de dalles de sol. L'information citée paraît jusque là très banale, dans la mesure où presque toutes les agglomérations et autres localités, sont soumises au même programme, concernant les voies publiques. Mais ce qui n'est pas logique dans cette opération de lifting, entamée sur le boulevard périphérique à Arzew, c'est que ce dernier est dépourvu d'avaloirs et on a tendance, d'une façon illogique, et contre toute attente à «emmurer» les deux bas côtés de cette voie routière à grande circulation ainsi que ses parties latérales surélevées par rapport à l'itinéraire routier et réservées aux piétons, sans se préoccuper sur le sort des effets des écoulements d'eaux de pluie et de ses débordements sur la chaussée, durant les intempéries. Sachant que la rocade en question traverse deux nids d'oueds, le premier provenant des hauts plateaux et le second du mont Sidi Moussa. Ces derniers, en crue, à chaque intempérie, bloquent la circulation sur ce tronçon routier urbain et de graves inondations sont alors signalées. Ajouter à cela, l'absence totale d'aires de stationnement, pour les arrêts de bus et taxis qui sillonnent le dit chemin, à longueur de journée, ce qui contraint les véhicules à s'arrêter au milieu même de la dite artère, exposant ainsi la vie des usagers à des risques périlleux. De plus, la dangereuse intersection, sous forme d'une laconique brèche routière et qui permet l'accès à la cité Khalifat Ben Mahmoud, n'a pas été condamnée, ce qui n'est pas du goût de certains riverains. En effet, ces derniers considèrent cet issue comme un point sensible, voire très risqué et le passage des véhicules vers la cité serait très hasardeux, vu que les accidents les plus dramatiques, survenus à Arzew, sont justement ceux enregistrés, au niveau de cet embranchement routier. A noter que cette même rocade, fréquentée d'ailleurs par des milliers de véhicules, vu son rôle stratégique dans l'articulation et l'orientation de la circulation routière urbaine d'Arzew est également dépourvue de plaques de signalisation, et comme ce parcours vicinal est conçu en doubles voies séparées par un terre-plein, tous les conducteurs présupposent que cette avenue est une autoroute rapide et de vrais rallyes sont ainsi engagés par des véhicules qui dépassent souvent plus de 100 km/h, ce qui représente une évidente menace pour les piétons. La pose de ralentisseurs sur ce parcours devrait en principe permettre de dissuader certains fous du volant qui prennent les routes pour des circuits de course. Les travaux de rénovation n'en sont qu'à leur début et en ce moment, il n'est pas encore trop tard pour trouver des solutions à toutes ces imperfections, mentionnées ci-dessus et éviter ainsi, au trésor public, des désagréments financiers à l'avenir.