Après les vols de tampons d'égouts, de fibre optique et de câbles électriques qui continuent d'alimenter la chronique des faits divers, causant énormément de désagréments aux collectivités locales, aux entreprises publiques d'Algérie Télécom, la Sonelgaz et les usagers, voici venu l'été des cambriolages hors du commun: ceux des vols par effraction des postes transformateurs abaisseurs qui ont surgi dans l'activité délictuelle où des malfrats se sont spécialisés dans ce genre de rapine fortement rémunératrice. Le dernier et non ultime cambriolage de postes transformateurs abaisseurs, tant que leurs auteurs n'ont pas été mis hors d'état de nuire, remonte à la nuit de samedi passé. Ce dernier a eu lieu dans la commune d'Es Sénia et les malfrats ont opéré en toute tranquillité et à une heure très avancée d'une nuit glaciale. Très bien outillés en petit matériel de maçonnerie et d'électricité, ils ont percé le mur en briques et ont démonté, contacteur et disjoncteur du poste transfo dont la valeur marchande est estimée entre 6 à 8 millions de dinars pour le transfo et entre 50 millions et 60 millions de cts pour les éléments contacteur et disjoncteur. Ces prix indicatifs nous ont été communiqués par le président de l'APC de Sidi Chami dont la commune a subi le préjudice de deux cambriolages de postes transfo, il y a un mois concernant la commune d'Es Senia, c'est le chef de daïra qui dénonça la recrudescence de ce nouveau phénomène dont c'est la troisième fois qu'il se produit sur son territoire. La commune d'El Kerma n'a pas été épargnée car elle a subi dans un proche passé le même acte de cambriolage et de sabotage. La recrudescence de ces actes de vandalisme n'est-elle pas liée au vil prix à payer par les malfaiteurs, en cas d'arrestation et de présentation par devant le juge. La sûreté de daïra d'Es Senia a été saisie de nombreuses plaintes, dénonçant les cambriolages de postes transfos. Seule une sanction pénale dure est en mesure de dissuader ces cambrioleurs d'un nouveau genre, comme l'ont été les vols de véhicules et de portables dont les auteurs paient chèrement leurs larcins, 5 années ferme d'emprisonnement. Reste que pour l'heure les cambrioleurs de ces postes transfos couvrent et activent toujours dans l'espace de la daïra d'Es Senia dont c'est devenu le fief.