L'annonce faite par la FAF concernant de la création d'un syndicat national des joueurs professionnels a fait naître une grosse polémique. La FAF voulait profiter de la date du 24 février, qui coïncide avec le 55e anniversaire de la création de l'UGTA, pour jeter les jalons de ce qui sera le futur syndicat national des joueurs professionnels puisque le football algérien est déjà dans l'ère du professionnalisme. Et c'est l'Amicale des anciens internationaux de football (AAIF) que préside Ali Fergani, qui a pris les devants pour entamer les démarches puisqu'une réunion a eu lieu le week-end dernier, à l'effet de constituer le bureau provisoire du syndicat des anciens joueurs qui est constitué de neuf membres à savoir Aït Djoudi, Bachi, Belatoui, Slatni, Benali, Iboud, Hansal, Belatoui et un avocat et qui s'attellera, dans les prochains jours, à préparer et organiser l'assemblée générale constitutive de ce syndicat qui aura pour mission essentielle de défendre les intérêts des joueurs professionnels. Cette nouvelle devait recueillir le satisfecit de toute la famille de la balle ronde, mais apparemment ce n'est pas le cas puisque certaines parties sont montées au créneau pour dénoncer l'attitude de la FAF qui serait derrière l'avènement de cette structure. Le premier à avoir réagi est l'ancien arbitre international Mohamed Sandid qui n'est autre que le secrétaire général du syndicat actuel des joueurs algériens qui revendique la légitimité de la structure qu'il gère. «Même si la loi algérienne consacre le pluralisme syndical, la FAF n'a pas le droit de créer un autre syndicat puisqu'il en existe déjà un», s'est expliqué Sandid, il y a quelques jours seulement et donnera même quelques noms des membres du conseil national syndical comme Cherif El-Ouazzani, l'ancien international et actuel entraîneur du MCO, Belkhira, Baghloul, Gacemi, Tribeche. Mieux encore, Sandid a déclaré que Rabah Madjer, l'ancienne superstar du football, a été plébiscité au poste de président de cette instance qui, faut-il le reconnaître, n'est pas vraiment connue par l'opinion sportive nationale et par les joueurs eux-mêmes. Du côté de la FAF, aucune voix officielle ne s'est prononcée sur le sujet, même si des membres du bureau fédéral, sous le couvert de l'anonymat, ont estimé que la structure dont se revendique Sandid n'existe pas et que la démarche de la fédération n'est là que pour accompagner les joueurs dans le cadre de la professionnalisation du football algérien. Reste aux acteurs de choisir ceux qui le représenteront. Réponse de Sandid : «C'est inadmissible de renier l'histoire puisque l'ancien président du CSC Mourad Mazar a été derrière la création du premier syndicat des joueurs professionnels de football algériens affilié à la FIFPRO».