Hier, le tribunal criminel de la cour d'Oran a reporté, à une prochaine session, l'affaire des 7 quintaux de kif, saisis à bord d'un container au niveau du port d'Oran. Les faits de cette affaire remontent au 19 janvier de l'année 2008, lorsqu'un container vide, devant être expédié en Belgique, a été découvert avec 720,900 kg de kif. Cette marchandise prohibée devait être expédiée en Belgique et réceptionnée par A.Z.A., fameux bras droit de Zendjabil. Cette saisie a ainsi permis l'arrestation et le démantèlement d'un réseau transnational de stupéfiants. Rappelons qu'avec l'arrestation du principal accusé, Kh.B., les autres maillons de la chaîne sont aussi tombés. Les mis en cause ont utilisé, pour exporter cette énorme quantité de kif, un container servant à l'importation de pommes, provenant des Pays Bas. Le principal mis en cause, a reconnu les faits, lors de son arrestation et a même avoué qu'il trempait dans le trafic des stupéfiants, depuis plusieurs années. Concernant cette opération, il explique aux enquêteurs l'avoir planifié avec le fameux Pascal, son complice et que ce dernier l'avait contacté pour mettre au point cette nouvelle opération. Il ajoutera aussi avoir fait plusieurs voyages au Maroc pour la mettre au point. Rappelons que ce sont 14 personnes qui ont été citées dans cette affaire. Les mis en cause, entendus lors de l'instruction, ont reconnu les faits, rappelons le, et ont donné les détails de cette opération. Ils sont aussi revenus sur leurs activités antérieures. En effet, les investigations ont permis de déterminer qu'il s'agissait là d'éléments, ayant déjà trompé dans le trafic des stupéfiants. Du simple transporteur au baron, tel le fameux Pascal. Lors du premier procès, les prévenus ont, dans leur ensemble, nié les faits retenus à leur encontre et ont déclaré avoir avoué sous la contrainte. Signalons que des peines de 15 et 20 ans de réclusion ont été retenues contre les principaux mis en cause alors que d'autres dont le fils du fameux Pascal, ont été acquittés. Cette affaire définit à elle seule la structure complexe des réseaux des narcotrafiquants.