Le laisser-aller règne au niveau des plages de la commune de Sidi Lakhdar, située à 50 km à l'Est de Mostaganem. En effet, il a été relevé l'absence de respect quant à l'application de la règlementation en vigueur, situation qui a été exploitée à outrance par des propriétaires de cabanons et qui pourrait se solder par des conséquences néfastes et regrettables. En effet, chaque année, de nombreuses constructions ou extensions illicites s'érigent au vu et au su de tout le monde. Des citoyens n'ont pas eu tord en révélant que bon nombre parmi les personnes qui activent dans l'illicite sont des intouchables puisque et personne n'oserait se frotter à eux. D'ailleurs, diront d'autres, «c'est ce qui s'explique en réalité sur le terrain.» De source bien informée, on apprend que 35 constructions illicites ont été recensées par les services concernés, à savoir 21 au niveau de la plage de Petit port dont 7 sur des terrains privés et 14 sur des terrains bien de l'Etat. Le phénomène n'a pas pris de l'ampleur uniquement au niveau de cette plage, puisque qu'on dénombre 14 à Aïn Brahim plage, 2 autres sur des terres privées et le reste sur des assiettes domaniales. Des cadres et anciens élus iront plus loin pour dire que des personnes ont érigé des châteaux en piétinant la loi. Et s'il y a opération de démolition, elle ne les touchera pas probablement, eu égard à leur «forte» influence.