Les candidats à l'examen du BEM emprunteront aujourd'hui le chemin des centres d'examens et ce, afin de passer les épreuves, après une année scolaire de travail et de rigueur.Oran compte environ 18.712 élèves candidats, répartis sur 59 centres d'examens. Une différence de plus de 2.500 élèves a été enregistrée cette année. Parmi les candidats, on compte ceux des centres pénitenciers. Et ce qui caractérise le début de cet examen, cette année, c'est la présence du ministre de l'Education, M. Benbouzid, à Oran, pour donner le coup d'envoi des épreuves. En effet, le ministre se trouvera au CEM Kara Saïd, à Es-Senia d'où il procèdera à l'ouverture de l'enveloppe contenant les sujets, sous l'œil des candidats. Le ministre profitera ainsi de sa présence à Oran, pour inaugurer certaines structures scolaires dont le lancement du projet de réalisation d'un lycée à Es Senia. A noter que deux centres ont été retenus pour la correction des copies qui s'effectuera au niveau du CEM Dergham Hanifi et du Technicum Fellaoucen. Cela étant, la dernière visite du ministre de l'éducation nationale à Oran, remonte à plus de quatre ans, d'où les interrogations, toutes légitimes, des différents intervenants dans le secteur de l'éducation sur une telle absence du premier responsable du secteur dans une wilaya aussi importante qu'Oran, notamment avec la mise en place, pour cette prochaine rentrée scolaire, du nouveau dispositif relatif à la séance unique et dont l'impact est loin d'être négligeable sur le rythme scolaire et sur l'emploi du temps des élèves et de leurs parents. Un projet, mis en place par l'actuel directeur de l'éducation alors qu'il était en poste à Constantine, mais qui ne semble pas avoir abouti comme il était attendu. Par ailleurs, la particularité en cette fin d'année scolaire réside précisément dans le passage des élèves de 4ème année moyenne en 1AS, et à ce propos, le ministre de l'éducation avait annoncé, à partir de Annaba, que la moyenne de passage serait de 9 sur 20. L'explication autour de cette moyenne de 9 sur 20 trouve sa raison dans le nombre d'élèves assez important en classe de 3ème année moyenne et qui doivent accéder en 4ème année et ceci risque de créer un encombrement dans les établissements scolaires du moyen.