Le directeur des écoles et des enseignements à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Kara Bouhedba Abdelkader, a estimé à 14.000 le nombre global de femmes exerçant dans le corps de la police, dont 4.500 fonctionnaires assimilés. Lors d'une conférence de presse animée à l'occasion de la sortie de la 12e promotion d'agents féminins de l'ordre public, le commissaire divisionnaire a estimé à 9.700 le nombre de femmes policières, dont 7.300 agents de l'ordre public et 369 brigadiers de l'ordre public. 1.086 femmes sont inspectrices de police, 634 des officiers, 129 des commissaires et 22 des commissaires principaux. Le corps compte également 5 femmes commissaires divisionnaires. Evoquant les évolutions qu'a connues le secteur durant ces dernières années, il a notamment cité le recrutement des femmes qui représentent 8 % du total des effectifs de ce corps, estimé à plus de 170.000 agents. 1.200 femmes sont recrutées annuellement dans le corps de la police aux postes d'agent de l'ordre public, commissaire de police, et officiers après une formation de base, incluant les matières scientifiques, techniques et sportives. Le commissaire divisionnaire a abordé, à ce propos, les mesures adoptées récemment pour améliorer le niveau de formation, précisant qu'il sera procédé, cette année, au changement des conditions d'accès au corps, conformément à son nouveau statut. Les candidats au concours d'agent de l'ordre public, sont tenus d'avoir un niveau de 3 années secondaires, au lieu de 1ère année secondaire, a-t-il indiqué, ajoutant que la période de stage s'étalera désormais à deux ans, au lieu de 9 mois. Quant aux candidats au concours d'inspecteur ou officier, ils doivent être titulaires d'un diplôme universitaire ou avoir un niveau bac+2 ou plus. Cette démarché vise à améliorer le niveau de formation de base au profit des éléments de la police pour les habiliter à s'acquitter de leurs missions sur le terrain à la lumière des mutations que connaît le pays dans divers domaines. Aussi, a-t-il insisté sur la nécessité d'élargir la formation à de nouvelles spécialités. Cette formation vise, selon l'intervenant, à dispenser aux stagiaires des connaissances et des techniques modernes de haut niveau, leur permettant de déceler des indices de crime avec précision. Concernant la couverture sécuritaire du pays, il a affirmé que le secteur de la police veille à assurer cette couverture à travers l'ensemble du territoire national, selon les besoins de chaque région, insistant sur la nécessité d'intensifier le travail de la police de proximité dans le cadre de la lutte contre toute les formes de criminalité et la protection des citoyens et de leurs biens.