La Fédération algérienne des luttes associées (FALA) organisera le deuxième rassemblement national des jeunes talents du 20 au 30 mars dans la ville de Damous (Tipasa) dans le cadre de la poursuite de sa politique de rajeunissement des athlètes des différentes sélections. Une centaine de jeunes des différentes wilayas du pays sont attendus à ce rassemblement "sélectif" organisé pour la deuxième année de suite et qui sera l'occasion pour ces jeunes de recevoir une formation de base, selon les responsables de la FALA. "Notre politique actuelle repose essentiellement sur la prise en charge des jeunes catégories. Nous avons devant nous un grand défi, celui d'augmenter le nombre d'adhérents au niveau de huit ligues régionales pour atteindre, à court terme, un chiffre de 14.000 lutteurs, sachant que nous comptons actuellement quelque 8.000 athlètes à travers le pays", a indiqué à l'APS le directeur technique national, Rabah Chebbah. Par ailleurs, M. Chebbah a qualifié d'"acceptable" le niveau des sportifs des catégories cadets et juniors (garçons et filles) qui bénéficient actuellement d'une préparation en prévision des échéances à long terme, notamment les Jeux Olympiques de 2016. La sélection nationale (seniors-dames) a besoin, pour sa part, de sang neuf après les résultats mitigés lors des précédentes compétitions continentales où elle est apparue avec un niveau "limité", selon le DTN national, ajoutant que 80% des lutteurs des différentes catégories de l'équipe nationale ont été rajeunis. Pour sa part, le président de la FALA, Mahdi Mezaguer, a indiqué qu'outre cette politique de rajeunissement, les lutteurs algériens ont besoin d'encadreurs étrangers expérimentés pour leur assurer une bonne formation. "Après avoir constaté un manque dans le nombre d'entraîneurs locaux, l'instance fédérale a transmis une demande au ministère de la Jeunesse et des Sports pour faire venir des techniciens étrangers expérimentés et de haut niveau capables de former leurs homologues algériens et aider les équipes nationales", a fait savoir M. Mezaguer.