Quelques jours seulement après que le président de la République ait ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue lundi, un approfondissement des études relatives au réseau mobile de cinquième génération», l'opérateur de téléphonie mobile, Mobilis, a effectué, jeudi, des tests pour la 5G dans le cadre des premiers essais de cette nouvelle technologie.Pour l'occasion, les médias algériens ont été conviés à cet évènement pour découvrir de plus près cette nouvelle technologie, évènement qualifié de réussite, d'ailleurs, en attendant le lancement officiel qui devrait intervenir vers le deuxième semestre de cette année. Il était nombreux nos confrères à venir découvrir, en avant-première, la 5G, et surtout la différence avec la 4G, grâce à l'équipe technique de Mobilis qui nous a servie de guide durant cette journée. Réparti en plusieurs groupes, nous avons eu à participer à plusieurs ateliers pour recevoir les explications nécessaires et mieux comprendre cette nouvelle technologie de téléphonie mobile. En fait, comme la si bien expliqué la Directrice de communication de Mobilis, Farah Ouchaâbane, les résultats des tests ont révélé que le réseau de l'entreprise «peut gérer des vitesses de téléchargement et des latences nettement supérieures à celles de la 4G». La différence est donc toute là, nous l'avons pu vérifier sur place avec une connexion en réception qui a atteint 1,2 Gbit/s. Et c'est justement cette différence qui devrait stimuler l'économie nationale et l'innovation, notamment dans des domaines tels que l'Internet des Objets, l'Intelligence artificielle et les villes intelligentes... C'est donc une révolution qui devra aussi servir à d'autres secteurs tels que les médias et la santé pour ne citer que ceux-là. «De plus, le déploiement de la 5G est également attendu pour créer de nouvelles opportunités d'emploi, renforcer l'infrastructure numérique existante, améliorer la compétitivité industrielle et répondre à la demande croissante de connectivité», est-il précisé avant d'ajouter «que la 5G ne se limite pas à une simple augmentation de la vitesse, mais ouvre également la voie à des applications innovantes dans des domaines variés, tels que la télémédecine, l'éducation à distance et l'Internet des objets». Et justement, pour garantir une transition réussie, le déploiement de la 5G se fera de «manière progressive», assurant ainsi «la pérennité financière des opérateurs et optimisant les coûts liés aux investissements nécessaires». Il est à rappeler que cette annonce fait suite à une communication lors de la réunion du Gouvernement du 19 mars 2025, qui avait déjà mis en avant les préparatifs du projet de lancement des réseaux mobiles 5G. A cette occasion, le rôle de la 5G avait été souligné comme «un levier-clé du développement économique et industriel en Algérie», capable d'améliorer significativement l'accès aux services publics numériques et d'accélérer la transformation numérique du pays.