Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou a affirmé jeudi que la célébration de la Fête de la Victoire, le 19 mars, est une occasion de souligner les grands sacrifices consentis par le peuple algérien et de rechercher les meilleurs moyens de permettre à la jeunesse de "s'inspirer en cette conjoncture de ses hauts faits". M. Abadou a indiqué, dans une allocution à l'occasion de l'ouverture des travaux de la conférence nationale des cadres des partis de l'Alliance présidentielle sur le thème "Révolution algérienne: volonté, victoire et fidélité", que "le travail sérieux, la clarté des objectifs et la volonté des nationalistes" ont permis à notre pays d'engager l'édification d'institutions permanentes et la mise en place d'infrastructures socioéconomiques et culturelles dont les enfants de cette nation doivent s'enorgueillir". Il s'est dit convaincu qu'"à la faveur de toutes ces mutations, notre Nation connaîtra une avancée ambitieuse qui renforceront la place de notre Etat dans le concert des nations". "Cette aspiration nous engage, nous, génération de novembre, à assumer une lourde responsabilité envers le pays, l'histoire et les générations futures". M. Abadou a souligné que le peuple algérien a réussi le 19 mars 1962 à faire échouer le projet de la France coloniale et atteindre un objectif important, à savoir, le recouvrement de l'indépendance nationale, mettant en exergue "les acquis nationaux résultant de cette victoire dont la signature des accords d'Evian". La France, a-t-il ajouté, "a tenté par des moyens militaires, diplomatiques et politiques d'isoler les moudjahidine du peuple, mais en vain". M. Abadou a affirmé que la victoire historique du peuple algérien "était le couronnement naturel d'une longue et amère lutte nationale", ajoutant que la marche "ne s'était pas arrêtée à la victoire politique mais s'est poursuivie pour la consécration d'autres objectifs". Rappelant que la promulgation d'une loi glorifiant le colonialisme français dans la région du Maghreb était "un déni de la réalité", le secrétaire général de l'ONM a salué "la démarche de patriotes jaloux de leur patrie soutenus par plusieurs organisations nationales pour l'élaboration d'un projet criminalisant l'époque coloniale et imputant à la France la responsabilité des crimes commis contre peuple algérien".