Le ministre de Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a souligné, hier à Alger, que le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) est le résultat d'une « maturité politique et d'une conscience militante » rapporte l'APS. « Nous sommes, aujourd'hui, devant un moment de l'histoire de l'Algérie marquée par une maturité politique et une conscience militante, qui mérite d'être étudié, à travers la création du GPRA qui s'est affirmé dans les forums internationaux », a-t-il déclaré dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre consacrée au défunt Ferhat Abbas, à l'occasion de l'anniversaire de la création du GPRA. Le ministre ajoutera de ce fait que « notre histoire est un livre ouvert chargé d'épisodes héroïques, œuvres d'hommes et de femmes qui sont devenus une partie de cette histoire ». Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou a, de son côté, insisté sur le contexte historique qui a vu naître le GPRA. « Le défunt Ferhat Abbès avait assumé sa responsabilité au sein du GPRA, tout en étant conscient, de par sa longue expérience de militant, du poids de cette responsabilité », a-t-il estimé. Et de poursuivre : « La création du GPRA a été le couronnement d'un combat héroïque d'un peuple ayant consenti des sacrifices qui lui ont permis d'avoir un capital de militantisme important ». La célébration de l'anniversaire de la création du GPRA, a relevé M. Abadou, « doit approfondir le besoin de connaître les faits relatifs aux missions particulières de ce gouvernement et des autres instances de la Révolution », affirmant également que l'écriture de l'histoire de la Révolution algérienne a constitué, dès les premières années de l'indépendance, « l'une des préoccupations majeures des moudjahidine ». « La réalité du terrain nous oblige, dans le cadre de l'écriture de notre histoire nationale, d'utiliser des méthodes scientifiques modernes et de les adapter aux réalités nationales », a-t-il fait savoir. Et de conclure que l'ONM est convaincue que « les conditions sont aujourd'hui réunies pour les historiens et les spécialistes de contribuer à la réalisation de cette grande ambition nationale ». R. N. Le ministre de Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a souligné, hier à Alger, que le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) est le résultat d'une « maturité politique et d'une conscience militante » rapporte l'APS. « Nous sommes, aujourd'hui, devant un moment de l'histoire de l'Algérie marquée par une maturité politique et une conscience militante, qui mérite d'être étudié, à travers la création du GPRA qui s'est affirmé dans les forums internationaux », a-t-il déclaré dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre consacrée au défunt Ferhat Abbas, à l'occasion de l'anniversaire de la création du GPRA. Le ministre ajoutera de ce fait que « notre histoire est un livre ouvert chargé d'épisodes héroïques, œuvres d'hommes et de femmes qui sont devenus une partie de cette histoire ». Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou a, de son côté, insisté sur le contexte historique qui a vu naître le GPRA. « Le défunt Ferhat Abbès avait assumé sa responsabilité au sein du GPRA, tout en étant conscient, de par sa longue expérience de militant, du poids de cette responsabilité », a-t-il estimé. Et de poursuivre : « La création du GPRA a été le couronnement d'un combat héroïque d'un peuple ayant consenti des sacrifices qui lui ont permis d'avoir un capital de militantisme important ». La célébration de l'anniversaire de la création du GPRA, a relevé M. Abadou, « doit approfondir le besoin de connaître les faits relatifs aux missions particulières de ce gouvernement et des autres instances de la Révolution », affirmant également que l'écriture de l'histoire de la Révolution algérienne a constitué, dès les premières années de l'indépendance, « l'une des préoccupations majeures des moudjahidine ». « La réalité du terrain nous oblige, dans le cadre de l'écriture de notre histoire nationale, d'utiliser des méthodes scientifiques modernes et de les adapter aux réalités nationales », a-t-il fait savoir. Et de conclure que l'ONM est convaincue que « les conditions sont aujourd'hui réunies pour les historiens et les spécialistes de contribuer à la réalisation de cette grande ambition nationale ». R. N.