La ligue arabe a annoncé dimanche sa participation mardi à la réunion internationale consultative de Londres à laquelle a appelé la Grande-Bretagne pour examiner la situation en Libye. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a chargé, selon des sources de la Ligue, une délégation de participer à la réunion à laquelle participeront également les parties concernées notamment les pays de la coalition, l'Union africaine (UA), l'Organisation de la conférence islamique (OCI), les pays membres du conseil de sécurité et les pays voisins de la Libye. La réunion vise, selon les mêmes sources, à "coordonner les positions et à oeuvrer dans le cadre de la coalition". Elle est importante car "elle aborde pour la première fois les solutions politiques qui s'imposent à la Libye". Cette réunion est la deuxième du genre après celle tenue à Paris la semaine dernière qui a lancé les opérations militaires internationales contre la Libye. Le président de la commission de l'UA, Jean Ping, a déclaré samedi au Caire que les pays africains avaient annoncé leur "position unifiée" depuis longtemps, soulignant que l'UA avait décidé le 10 mars, soit sept jours avant l'adoption de la résolution du conseil de sécurité, la mise en place d'un cadre d'action pour le traitement de la question libyenne. Une feuille de route avait été élaborée et un groupe de contact constitué de 5 chefs d'Etat avait été mis sur pied pour examiner la question. L'UA, a-t-il dit, continuera à oeuvrer sur la base de cette feuille de route. M. Ping qui a proposé à la Ligue arabe la feuille de route pour la résolution de la crise en Libye a affirmé que l'UA n'était pas membre de la coalition et n'entretenait aucun lien avec elle, exprimant sa conviction que l'urgence résidait dans une solution adéquate pour le bien du peuple libyen.