le chef du Congrès général du peuple (Parlement), a déclaré, samedi à Tripoli, qu'un projet de constitution en préparation depuis 2007 sera soumis à l'approbation des Libyens, dès la fin de la crise en Libye. "Le projet nous a été remis récemment. Nous avons un comité juridique qui doit examiner le texte avant de le soumettre aux Congrès populaires de base" (CPB), qui peuvent correspondre à des parlements locaux, comme le stipule la théorie du "pouvoir du peuple" du colonel El-Gueddafi, a indiqué Mohamed Zwei. "Les CPB vont réviser les articles de la constitution et opérer les amendements qu'ils désirent, une fois la situation calmée dans le pays", a-t-il ajouté. Le 21 février, quelques jours après le début de l'insurrection, Seif Al-Islam, un des fils du colonel El-Gueddafi, avait affirmé que le Congrès général du peuple se réunira bientôt pour décider d'un nouveau code pénal et de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que du "lancement d'un dialogue sur une constitution". Fin 2008, le gouvernement libyen avait indiqué qu'il se penchait sur la préparation d'un projet de constitution pour mettre de l'ordre dans les institutions de l'Etat. Le gouvernement avait alors formé un "comité juridique" pour l'examen d'un texte rédigé à l'initiative de la Fondation El Gueddafi, présidée par Seif Al-Islam. Des experts d'Italie, France, Allemagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne et d'Afrique du Sud ont participé à la rédaction du texte.