Le Commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra, a indiqué que la tenue d'une réunion internationale des organisations internationales et régionales jeudi au Caire avait pour objectif, d'un point de vue africain, la coordination des complémentarités entre les activités des organisations et l'harmonisation des actions en faveur de la solution politique, et en premier lieu la cessation des hostilités. "Mais il ne s'agit pas d'une réunion d'uniformisation des positions compte tenu des nuances et différences qui existent entre les positions de départ d'un certain nombre d'organisations participantes", a souligné M. Lamamra dans une déclaration à l'APS à l'issue de la réunion internationale. Dans ces conditions et compte tenu, donc, du large soutien que la feuille de route de l'Union africaine a obtenu au plan international à la faveur de la mission effectuée par des membres du comité ad hoc de haut niveau de l'UA à Tripoli et Benghazi, le président de la commission, Jean Ping s'est rendu a Doha en qualité d'"invité", a-t-il rappelé. Lors de cette rencontre, M. Ping a pu expliquer l'initiative africaine et informer les participants à la réunion à Doha de ce qui a été entrepris jusqu'à présent par le comité ad hoc de haut de niveau de l'UA. Dans cet esprit, a poursuivi M. Lamamra, un intérêt a été accordé au cessez-le-feu et aux conditions et modalités de ce cessez-le-feu en tant que composante d'une transition et des réformes politiques qui ressortiraient du dialogue entre les libyens pour prendre en charge les causes fondamentales de la crise actuelle et répondre aux aspirations du peuple libyen. La feuille de route de l'Union africaine est a présent soutenue par une feuille de route très similaire de la Turquie et il est important maintenant de focaliser l'attention sur le cessez le feu et la recherche d'une solution politique, a encore souligné M. Lamamra. Le Cessez le feu, a-t-il ajouté, vise à mettre fin à l'effusion de sang et la recherche d'une solution politique parce qu'il n y a pas d'alternative au fait de permettre aux libyens d'engager leur dialogue et de concevoir et développer une même vision de l'avenir du pays, c'est a dire développer une vision "consensuelle" pour l'avenir du pays.