L'Algérie est en passe de devenir le porte-flambeau de la lutte antiterroriste en Afrique, au vu de sa grande expérience en la matière et de ses efforts pour le maintien de la paix dans les foyers de tension à l'instar de la sous-région du Sahel. L'Algérie est en passe de devenir le porte-flambeau de la lutte antiterroriste en Afrique, au vu de sa grande expérience en la matière et de ses efforts pour le maintien de la paix dans les foyers de tension à l'instar de la sous-région du Sahel. Sa stratégie semble réunir un large consensus parmi plusieurs pays africains. La réunion du Groupe des sages africains, présidée par l'ex-président de la République, Ahmed Ben Bella, en présence de grandes figures du continent noir, à l'image des ex-présidents et figures charismatiques des révolutions de Zambie et de Sao-Tomé-et-Principe, respectivement Kenneth Kaunda et Miguel Trovoada, ainsi que plusieurs anciens présidents africains, a appelé à la préservation de la paix, la stabilité et la réconciliation en Afrique. L'Union africaine (UA) de son côté, apprécie les initiatives prises par l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste dans la région du Sahel, a indiqué hier à Alger, le Commissaire à la paix et la sécurité à l'UA, Ramtane Lamamra. « L'Union africaine apprécie les efforts consentis au niveau de la région du Sahel et les initiatives prises par l'Algérie au plan opérationnel », a indiqué Lamamra en marge de la célébration à Alger du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés. Il a ainsi fait savoir que l'UA essaie d'aider d'autres pays africains en les amenant à entreprendre les mêmes démarches que celles initiées par l'Algérie avec les pays voisins, tels le réseau opérationnel de Tamanrasset ou le Centre d'échange et d'exploitation du renseignement, a-t-il expliqué. « C'est la voie à suivre pour la coopération, mais aussi pour bâtir la confiance ainsi que le renforcement de la coordination avec la mutualisation des moyens pour que les pays de la région assurent une part déterminante dans le règlement de la question », a encore précisé Lamamra. Toutefois, il a fait observer que pour l'UA, le terrorisme « ne doit être associé ni à une nationalité ni à une civilisation et encore moins à une religion ou une région ». «Le terrorisme ne doit pas être associé à une région. Il y a Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Sahel, le Shebab en Somalie et Lord Resistance Army (LRA) en Ouganda et dans la région des Grands Lacs », a expliqué Lamamra, soulignant qu'il s'agit d'un phénomène transfrontalier. Par ailleurs, Alger s'apprête à abriter la réunion du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dans l'optique d'uniformiser les législations africaines en matière de lutte antiterroriste. Il sera notamment question de la mise au point d'une loi-type sur le terrorisme, que des experts au niveau des juristes africains se chargeront d'élaborer. Cette loi sera un instrument-cadre dont devront disposer tous les pays africains pour faire face aux activités terroristes et faciliter la coopération en la matière entre eux. Sa stratégie semble réunir un large consensus parmi plusieurs pays africains. La réunion du Groupe des sages africains, présidée par l'ex-président de la République, Ahmed Ben Bella, en présence de grandes figures du continent noir, à l'image des ex-présidents et figures charismatiques des révolutions de Zambie et de Sao-Tomé-et-Principe, respectivement Kenneth Kaunda et Miguel Trovoada, ainsi que plusieurs anciens présidents africains, a appelé à la préservation de la paix, la stabilité et la réconciliation en Afrique. L'Union africaine (UA) de son côté, apprécie les initiatives prises par l'Algérie dans le cadre de la lutte antiterroriste dans la région du Sahel, a indiqué hier à Alger, le Commissaire à la paix et la sécurité à l'UA, Ramtane Lamamra. « L'Union africaine apprécie les efforts consentis au niveau de la région du Sahel et les initiatives prises par l'Algérie au plan opérationnel », a indiqué Lamamra en marge de la célébration à Alger du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés. Il a ainsi fait savoir que l'UA essaie d'aider d'autres pays africains en les amenant à entreprendre les mêmes démarches que celles initiées par l'Algérie avec les pays voisins, tels le réseau opérationnel de Tamanrasset ou le Centre d'échange et d'exploitation du renseignement, a-t-il expliqué. « C'est la voie à suivre pour la coopération, mais aussi pour bâtir la confiance ainsi que le renforcement de la coordination avec la mutualisation des moyens pour que les pays de la région assurent une part déterminante dans le règlement de la question », a encore précisé Lamamra. Toutefois, il a fait observer que pour l'UA, le terrorisme « ne doit être associé ni à une nationalité ni à une civilisation et encore moins à une religion ou une région ». «Le terrorisme ne doit pas être associé à une région. Il y a Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Sahel, le Shebab en Somalie et Lord Resistance Army (LRA) en Ouganda et dans la région des Grands Lacs », a expliqué Lamamra, soulignant qu'il s'agit d'un phénomène transfrontalier. Par ailleurs, Alger s'apprête à abriter la réunion du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dans l'optique d'uniformiser les législations africaines en matière de lutte antiterroriste. Il sera notamment question de la mise au point d'une loi-type sur le terrorisme, que des experts au niveau des juristes africains se chargeront d'élaborer. Cette loi sera un instrument-cadre dont devront disposer tous les pays africains pour faire face aux activités terroristes et faciliter la coopération en la matière entre eux.