Le président du groupe parlementaire d'amitié et de fraternité "Algérie-RASD", Tayeb El-Houari, a réaffirmé, jeudi à Alger, la position "indéfectible" de l'Algérie à l'égard du combat légitime du peuple sahraoui pour l'autodétermination à travers un "référendum libre et régulier" conformément aux décisions de la légalité internationale. M. El-Houari qui recevait au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) une délégation de militants sahraouis des droits de l'Homme des territoires occupés, a réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum sous l'égide des Nations unies, indique un communiqué de l'APN. Il a souligné par ailleurs, le droit du peuple sahraoui à "demander la protection de la communauté internationale dans les territoires occupés". La rencontre qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur sahraoui à Alger, M. Brahim Ghali, a offert l'occasion à la délégation sahraouie d'apporter des témoignages sur les souffrances des populations sahraouies et les violations des droits de l'Homme par l'occupation marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental, poursuit le communiqué. Les souffrances et violations, souligne la même source, ont pris de l'ampleur au Sahara Occidental notamment après l'Intifada pour l'indépendance, réprimée brutalement par les forces de sécurité marocaines. Pour les militants sahraouis, la situation que vit un peuple sous occupation "devrait amener les Nations unies notamment le Conseil de sécurité à élargir, à travers un mécanisme, les prérogatives de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (Minurso) aux droits de l'homme". Ils ont réaffirmé que cette demande restera d'actualité et continuera d'être appuyée par de nombreux pays et organisations internationales des droits de l'Homme bien que, lors du vote mardi de sa décision relative à l'élargissement du mandat de la Minurso, le Conseil de sécurité ait occulté cette demande.