ALGER - Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a annoncé dimanche à Alger qu'un Forum mondial de lutte contre le terrorisme, composé de 35 pays dont l'Algérie, est en train de se mettre en place. "Ce Forum, qui tiendra sa première réunion le 21 septembre à New York, regroupe des pays ayant des capacités et des expériences à même de contribuer à l'éradication du fléau du terrorisme", a précisé Messahel lors d'une conférence de presse en prévision de la conférence sur le partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie, Niger) et les partenaires extra-régionaux, prévue à Alger les 7 et 8 septembre. Le ministre délégué a relevé, que même si les Nations unies butent, depuis des années, sur la définition du terrorisme, cela n'a pas empêché l'organisation onusienne d'avoir une architecture mondiale de lutte contre le fléau du terrorisme. Plus explicite, Messahel a cité les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU, dont les résolutions 1267 et 1373 de 2001, "qui sont contraignantes et définissent le champ d'action des Etats dans la lutte contre le terrorisme". "Il y a aussi l'architecture mondiale de lutte contre le terrorisme, adoptée en 2006 et qui organise, aux plans juridique, politique et opérationnel la lutte contre le terrorisme", a-t-il encore dit, précisant que des mécanismes ont été mis en place pour le suivi de la mise en œuvre de ces résolutions. "Indépendamment de la définition du concept du terrorisme, il y a une stratégie mondiale de lutte contre ce phénomène et nous nous inscrivons dans cette stratégie", a souligné Messahel. Dans le même cadre, le ministre délégué a rappelé l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1904 criminalisant le payement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d'otages, relavant aussi l'existence d'autres résolutions du Conseil de sécurité qui concernent le financement du terrorisme et de conventions internationales sur la lutte contre le financement du terrorisme. "Il y a tout un arsenal juridique et les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme, peuvent l'intégrer", a-t-il dit. "Aujourd'hui, le monde fait face à des menaces majeures et globales auxquelles il faut des réponses globales", a souligné Messahel.