GENEVE - Au moins 106 journalistes ont été tués dans le monde au cours de l'année 2011, dont la plupart sont morts dans des pays traversant une période de conflit, a indiqué l'ONG "Presse Emblème Campagne" (PEC). Parmi les pays les plus dangereux pour les journalistes, figurent en tête le Mexique, avec au moins 12 victimes depuis janvier, soit le même chiffre qu'en en 2010, selon le rapport annuel de la PEC publié lundi. Le Pakistan arrive en deuxième position, avec 11 tués, principalement dans les zones frontalières de l'Afghanistan. En cinquième position, il y a les Philippines (six morts), avec le Brésil (six) et le Honduras (six), suivi du Yémen (cinq), de la Somalie (quatre), puis de l'Afghanistan (trois), l'Inde (trois), l'Egypte (trois), la Russie (trois) et le Pérou (trois). L'Amérique latine a été la plus meurtrière, avec 35 journalistes tués en un an, suivie par l'Asie avec 30 tués. 28 journalistes sont morts, au Moyen-Orient avec l'Afrique du Nord, alors que dans le reste de l'Afrique, on dénombre huit journalistes tués. Par ailleurs en Europe, quatre victimes sont à déplorer, 3 en Russie et 1 en Ukraine. Durant l'année 2010, 105 journalistes ont été tués, moins que l'année record 2009, avec 122 journalistes tués, selon la PEC.