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Erdogan dénonce un "génocide" de la France en Algérie, Paris "regrette" les mesures de rétorsion prises par Ankara
Publié dans Algérie Presse Service le 23 - 12 - 2011

ALGER - Le ton est encore monté d'un cran entre Ankara et Paris, au lendemain de l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une loi pénalisant la contestation du "génocide arménien", le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan accusant la France d'avoir commis un "génocide" en Algérie et Paris disant "regretter" les décisions de rétorsion prises par la Turquie.
M. Erdogan a appelé la France à "assumer son propre passé", l'accusant d'avoir "commis un génocide en Algérie". "Les Algériens ont été brulés collectivement dans des fours. Ils ont été martyrisés sans pitié", a-t-il affirmé, ajoutant qu'"on estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide".
"Si le président français M. Sarkozy ne sait pas qu'il y a eu un génocide, il peut demander à son père Pal Sarkozy (...) qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940", a-t-il ajouté. "Je suis sûr qu'il (Pal Sarkozy) a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie." Il a accusé le président Nicolas Sarkozy d'avoir "commencé à chercher des gains électoraux en utilisant la haine des Musulmans et du Turc". Des élections présidentielles sont prévues au printemps prochain en France.
"Ce vote qui a eu lieu en France, une France où vivent cinq millions de Musulmans, a clairement montré à quel point le racisme, la discrimination, et l'islamophobie, ont atteint des dimensions dangereuses en France et en Europe", a dit le Premier ministre turc.
La veille, M. Erdogan avait averti que ce vote "va ouvrir des plaies irréparables et très graves dans les relations bilatérales", accusant les législateurs français de faire de la politique sur "le racisme, la discrimination et la xénophobie".
Malgré les nombreux avertissements d'Ankara, qui a dépêché plusieurs délégations à Paris, l'Assemblée nationale française a voté jeudi une proposition de loi "réprimant d'un an de prison et d'une amende la contestation du génocide arménien de 1915-1917".
Ankara qui réfute le caractère "génocidaire" de ces évènements a pris une série de mesures à l'encontre de Paris après l'adoption de cette loi, alourdissant un peu plus le climat entre les deux capitales. Les relations entre les deux pays, deux alliés au sein de l'Otan, n'étaient pas déjà au beau fixe, en raison notamment de l'opposition de la France à la candidature de la Turquie pour son adhésion à l'Union européenne (UE).
La Turquie a ainsi décidé le rappel "pour consultations" de son ambassadeur en France, la suspension des visites bilatérales, l'annulation des exercices militaires conjoints et le rejet de tout projet d'escale en Turquie de la Marine française.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le Quai d'Orsay a dit que la France "regrette ces décisions". "La Turquie est pour la France un allié et un partenaire stratégique, avec lequel le développement de nos relations a enregistré des progrès remarquables dans tous les domaines depuis des années", a ajouté le communiqué.
Paris considère aussi "important, dans le contexte actuel", que les deux pays maintiennent "ouvertes les voies du dialogue et de la coopération".
De Prague où il se trouvait vendredi pour assister aux obsèques de l'ancien président tchèque Vaclav Havel, le chef de l'Etat Français a demandé à la Turquie le respect des "convictions" de chacun, suite aux vives réactions d'Ankara.
"Je respecte les convictions de nos amis Turcs, c'est un grand pays, une grande civilisation, ils doivent respecter les nôtres", a déclaré M. Sarkozy. Son chef de la diplomatie Alain Juppé a appelé de son côté à la "retenue".
"Il y a beaucoup de raisons de maintenir entre la France et la Turquie des relations de confiance et même d'amitié", a déclaré M. Juppé, appelant "à nouveau au sang-froid et à la retenue".
Les députés français ont voté jeudi une proposition de loi pénalisant d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi, comme l'est depuis 2001 en France "le génocide arménien" de 1915, qui a fait 1,5 million de morts, selon les Arméniens. La Turquie conteste ce chiffre, et reconnaît que jusqu'à 500.000 Arméniens sont morts pendant des combats et leur déportation, mais non pas par une volonté d'extermination.


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