ALGER - La consommation nationale en énergie électrique a enregistré dimanche soir à 20 heures un nouveau record en période hivernale à 8.526 MW, annonce lundi le groupe Sonelgaz. La consommation nationale a atteint le "pic" de 8.526 MW, en hausse de 9,8 % par rapport à la pointe de la même période de l'année passée (7.764 MW), précise Sonelgaz. Selon le Centre National de Conduite de l'Opérateur Système électrique (OS), filiale de Sonelgaz, le froid intense a fortement influé sur le niveau de consommation électrique nationale et a généré une puissance maximale appelée (PMA- hiver) de 8.526 MW dimanche soir dépassant le pic du 8 février de 8.305 MW. Cette PMA est due à la chute des températures et au rétablissement progressif des 950.000 foyers privés d'électricité au plus fort des intempéries de la semaine dernière, explique Sonelgaz. Si les températures venaient à baisser davantage, d'autres PMA records peuvent encore être enregistrées dans les prochains jours, ajoute-t-on. Le Groupe Sonelgaz rappelle, que les investissements consentis dans le renforcement du parc de production et des réseaux de transport et de distribution de l'électricité ont permis de satisfaire entièrement cet appel record en dépit de la forte croissance de la demande. La "PMA" est la demande maximale de l'ensemble des consommateurs connectés au réseau, correspondant à ce qui est communément appelé "pointe de consommation" en référence au "pic" de la courbe de charge. En effet, la première contrainte climatique qui a un impact systématique et immédiat sur la demande de l'électricité et sur la gestion du réseau électrique, est la température. La consommation d'électricité atteint ses plus hauts niveaux le soir, quand la consommation d'énergie électrique est à son maximum avec l'utilisation de l'éclairage, le chauffage électrique et autres appareils ménagers (télévisions, micro-ordinateurs, etc.). En 2011, le record de la consommation d'électricité en période estivale avait été atteint le 7 août avec 8.746 MW, en hausse d'un millier de MW par rapport au ''pic'' enregistré une année auparavant, rappelle-t-on.